Une rentrée scolaire (...)

Une rentrée scolaire encore marquée par la sécurité sanitaire

La rentrée scolaire, qui s’est déroulée jeudi 2 septembre, a été scrupuleusement préparée par les collectivités pour assurer la plus grande sécurité sanitaire possible dans les établissements, sur la base des recommandations de l’Éducation nationale

Dans les collèges des Alpes-Maritimes, l’accent va être mis sur la vaccination des élèves. "Après une année et demie durant laquelle la crise sanitaire a fortement impacté le quotidien des collégiens, nous avons plus que jamais l’obligation de leur offrir les meilleures conditions d’apprentissage qui soient. La crise sanitaire n’est toutefois pas encore derrière nous", a déclaré le président du Conseil départemental, Charles-Ange Ginésy. "C’est pourquoi nous allons poursuivre nos efforts pour protéger les collégiens et les vacciner. Le Conseil départemental s’engage à mettre en place dans 19 collèges du haut et du moyen pays des espaces de vaccination. La campagne débutera dès la mi-septembre", a-t-il ajouté, expliquant également que le Département allait investir 300 millions d’euros sur six ans, notamment avec la construction de quatre collèges, à Levens, Saint-Laurent-du-Var, Nice EcoVallée et dans la Vallée du Paillon.

"Complexe"

À Nice, les 151 établissements scolaires publics (68 écoles élémentaires, 63 maternelles, 19 primaires et une école pour les enfants déficients visuels) ont reçu plus de 100 000 masques chirurgicaux destinés aux personnels communaux, ceux de l’Éducation nationale et des écoles privées sous contrat, ainsi que de grandes quantités de gel hydroalcoolique, de virucide et de savon pour le nettoyage des mains. Les sols seront lavés au moins une fois par jour et les points de contact au moins trois ou quatre fois par jour. Et d’ici la Toussaint, les 173 restaurants scolaires seront équipés d’appareils mesurant la concentration de CO2 dans les locaux. "Une rentrée d’autant plus complexe avec la Covid-19 : masques chirurgicaux, gel hydroalcoolique, vaccinations pour les personnels, désinfection des locaux et équipements, installation de détecteurs de CO2… Nous mettons tout en place pour protéger élèves et personnels", a commenté le maire de Nice, Christian Estrosi. Au total, la Ville de Nice a investi 2,5 millions d’euros dans 176 opérations d’entretien et de rénovation. Par ailleurs, à la fin de l’année, 16 cours d’écoles auront été végétalisées pour un coût de 500 000 euros.

"Épanouis, stimulés et protégés" 

À Cannes, où le maire David Lisnard souhaite "des écoliers épanouis, stimulés et protégés", 300 capteurs de CO2 et 120 purificateurs d’air ont été installés dans les 230 classes des 32 écoles communales mais aussi les cantines et les 10 crèches de la ville. "Les premiers permettent de savoir à quel moment il faut aérer une pièce tandis que les seconds assurent le renouvellement de l’air et la suppression de 99% des polluants et virus. Déjà expérimentés par la municipalité depuis cinq mois, ces outils ont enfin été recommandés par le Ministère de l’Éducation nationale dans le nouveau protocole sanitaire publié le 28 juillet dernier", a précisé la Ville de Cannes dans un communiqué de presse. En outre, la mairie a choisi de renforcer l’accompagnement des enfants en situation de handicap avec le recrutement de sept AESH (Accompagnant d’élèves en situation de handicap) alors qu’en novembre 2020 le Conseil d’État a estimé qu’il appartenait désormais aux collectivités territoriales et aux établissements privés d’accompagner les enfants en situation de handicap pendant la pause méridienne et non plus à l’Éducation nationale. Enfin, conformément au projet de David Lisnard, la municipalité cannoise a investi en 2021 une somme d’environ 2,6 millions d’euros pour rénover, embellir et végétaliser les écoles.

Photo de Une : Christian Estrosi a visité l’école publique Les Orangers qui a bénéficié de 770 000 euros de travaux au cours des deux dernières années. ©Ville de Nice/Julien Véran

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