Veni, vidi...vite dit ! de Jean-Michel Chevalier

 Apothicaires  : Le nombre de participants lors d’une réunion étant limité par les dispositions de la crise sanitaire, les syndics de
copropriétés continuent à s’arracher les cheveux. A minima il faut respecter la distanciation sociale avec 4 m2 par participant. Soit une salle de 120 à 140 m2 pour une AG de 35 personnes. Sur Nice et ailleurs, le nombre de salles disponibles est limité, et le coût d’une location est non négligeable.

 Malins  : Des syndics ont joué le chrono en reportant à l’ultime limite la date de réunion dans l’espoir d’une évolution législative qui n’est pas encore arrivée. En attendant, ils passent beaucoup de temps à expliquer cette situation aux copropriétaires qui parfois contestent la régularité de la tenue des AG. Ambiance...

  Mot : À en croire le dernier baromètre publié par l’UE, les complotistes sont loin d’avoir gagné la partie puisque 86% des personnes interrogées pensent que la science et la technologie exercent une influence globalement positive. Y compris envers les maladies infectieuses. Voilà qui est plutôt rassurant au moment où l’obscurantisme et la magie semblent occuper le devant de la scène et faire la part belle aux théories fumeuses.

 Tourisme  : Le salon Food Tech Hôtel des 5 et 6 octobre accueillera à Nice des intervenants de renom, dont François de Canson, président du CRT Paca et Didier Boidin, directeur général du Palais des Festivals à Cannes, pour faire le point sur les changements issus de la crise sanitaire et sur les opportunités nouvelles portées par la reprise pour l’hôtellerie et la restauration. Participer à cet événement, c’est à coup sûr la bonne recette pour la relance !

 Il trinque : Depuis Jean de La Fontaine, on sait qu’il faut se méfier des tortues. Le château de Berne, domaine viticole près de Lorgues dans le Var, le sait maintenant mieux que quiconque puisqu’il vient d’être condamné par le TC de Draguignan pour avoir défriché une zone d’habitat de la tortue d’Hermann, espèce (très) menacée. 100 000 euros d’amende, 375 000 euros au titre du "préjudice écologique". La propriété a décidé de faire appel.

  Bug ? : Dans sa lettre, Pierre-Paul Leonelli, président de groupe à la Région et élu LR à Nice, indique que "l’élection présidentielle approche à grand pas et nous offre, déjà, le spectacle désolant que chacun entrevoit ; les individualités sont légion, les programmes trop rares. Un bug politique a aussi fait son apparition depuis 2017. Et prive les partis de gouvernement d’une alternance ayant émaillée la vie politique française depuis au moins 1958". La formule est jolie, mais il est quand même assez surprenant de prendre pour un "bug" le résultat d’une élection, même si le sort des urnes n’est pas celui que l’on espérait...