Vos infos de ce lundi 3 octobre

Ukraine et repli russe dans l’est du pays

Débâcle selon les Ukrainiens, repli programmé selon les Russes. Ce qui est certain, c’est que le rapport de force a changé à Lyman, ville stratégique située dans l’Est du pays, où le drapeau de Kiev flotte à nouveau sur la mairie selon le président Zelensky. L’armée ukrainienne est entrée samedi dans cette cité de la région administrative de Donetsk qui est un important nœud ferroviaire permettant le ravitaillement des troupes russes. «  Menacées de se faire encercler, les troupes alliées ont été retirées de Lyman vers des lignes plus favorables », a communiqué le ministère russe de la défense. Pas de quoi vraiment motiver les mobilisés « partiels » qui tentent d’échapper à l’enrôlement…

Brésil : Lula vire en tête

Lula n’a pas réussi à se faire élire au premier tour de la présidentielle comme certains sondages le lui promettaient. Mais cela s’en est fallu d’un cheveu (48,4 % des voix). Il devance de plus de cinq points et de six millions de voix Jair Bolsonaro, le sortant d’extrême droite, selon les résultats quasi définitifs. Les deux hommes se retrouveront pour un second tour le 30 octobre.

EELV et la « surveillance informelle »

Comme au bon vieux temps du stalinisme pur et dur ou encore dans la Chine d’aujourd’hui, un groupe informel de femmes aurait mis « sous surveillance » Julien Bayou, président du groupe écolo à l’Assemblée selon le journal Libération. Le député est accusé de violences psychologiques sur une ancienne compagne. Gênée aux entournures, la direction d’EELV estime qu’il faut « réfléchir à la meilleure façon de traiter ce cas particulier ». Quant à Sandrine Rousseau, par qui le scandale public est arrivé, elle a estimé sur France 3 que «  ça n’a rien à voir avec une mise sous surveillance  » et que cet article de Libé lui « semble extrêmement problématique sur le fond  ». Pour elle, « ce n’est pas une cellule, c’est un groupe informel de femmes qui se parlent. Les femmes ont le droit de se parler et elles ont le droit de se protéger et tant que la justice ne le fera pas, il n’y a rien de condamnable à cela  ». Un groupe « informel » qui, comme une milice privée, surveille quelqu’un (même pour de bonnes raisons), n’est-ce pas « extrêmement problématique sur le fond » dans un Etat de droit ?

Alex : les agents mis à l’honneur

Bernard Gonzalez, préfet des Alpes-Maritimes, Charles Ange Ginésy et le député Éric Ciotti ont présidé la cérémonie de remise des médailles de la Sécurité intérieure aux agents du Département des A-M et du SMIAGE. Lors de cette cérémonie, 170 agents (23 femmes et 147 hommes) ainsi que trois membres d’associations, ont reçu cette distinction récompensant leur engagement et leur courage à l’occasion du passage de la tempête Alex. Six médaillés d’or, une d’argent et 166 de bronze ont été attribuées.

Sophia Security Camp et cybersécurité

La communauté Cybersécurité de Telecom Valley propose une nouvelle édition de Sophia Security Camp, le 18 octobre à Sophia Antipolis, sur le thème « Cloud et cybersécurité : l’imprévu ça se prépare ! » Les directeurs et responsables des systèmes d’information, les directeurs administratifs et financiers ainsi que les entrepreneurs de PME sont invités à venir s’imprégner des bonnes pratiques et du retour d’expérience partagés par plusieurs références en matière de cloud et cybersécurité. Inscriptions sur le site de Telecom Valley.