Vos infos de ce lundi 9 mai

La fin programmée du pétrole russe

Il faudra encore deux ou trois jours aux 27 de l’UE pour s’entendre sur l’arrêt progressif de tout achat de pétrole russe, des pays comme la Hongrie, très dépendants, étant encore réticents et de mandant des garanties d’approvisionnement d’autres sources. En visioconférence, les dirigeants du G7 de leur côté ont déjà pris cet engagement. Une décision qui va « porter un coup dur à la principale artère irriguant l’économie de Poutine et le priver des revenus dont il a besoin pour financer sa guerre » estime la Maison Blanche. Ils ont aussi affirmé que les agissements de l’armée russe en Ukraine « couvrent la Russie et les sacrifices historiques de son peuple de honte ».

Parachutisme de l’ancien monde

Ayant quitté le PS en 2017 à moins que ce ne soit l’inverse, blackboulé par les électeurs catalans, Manuel Valls tente un retour dans l’arène politique en France en se présentant aux législatives. Sous les couleurs d’« Ensemble », nouveau nom du parti présidentiel, et dans une circonscription qui n’est pas connue pour être à l’extrême gauche : celle des Français de Monaco, d’Espagne et du Portugal. Adoubé par les instances du parti, tout semblait aller comme sur des roulettes pour l’ancien Premier ministre jusqu’au moment où le député sortant Stéphane Vojetta, élu sous l’étiquette LREM, a fait entendre une musique dissonante en disant « refuser les parachutages et autres soubresauts de l’ancien monde ». Il annonce maintenir sa candidature.

Les taux bas, c’est bientôt fini

Les taux négatifs, qui permettaient à notre pays de s’endetter à bon compte, c’est bientôt fini. En tous cas, c’est l’avis du gouverneur de la Banque de France qui voit leur fin pour la fin de cette année. La BCE reçoit en effet une partie des liquidités des banques qui sont actuellement prêtées à un taux de -0,5% pour encourager les banques à prêter aux ménages et aux entreprises. Une politique mise en place pour lutter contre les effets dévastateurs de la crise sanitaire et permettre un fonctionnement de la vie économique.

Les frontières, à quoi ça sert ?

La question mérite d’être posée parce que les frontières, nées d’accord entre les pays et validées par la communauté internationales, sont bafouées un peu partout dans le monde en fonction des désirs de régimes autocratiques. C’est par exemple la Russie qui, après avoir envahi l’Ukraine, s’autorise à survoler les espaces aériens de la Suède, de la Finlande et du Danemark. C’est aussi Kim Jung de Corée du Nord qui envoie des fusées au dessus du Japon (en attendant, selon les Américains, de se livrer à un essai nucléaire). Ou encore, la Chine qui survole allègrement Taïwan, le « caillou » au large de ses côtes, que Pékin veut récupérer dans son giron. Pas moins de 370 survols non autorisés depuis le début de l’année par des avions militaires.
A chacune de ces plaisanteries, un risque de dérapage… Nous vivons une époque vraiment formidable !

Irlande du Nord et camouflet pour BoJo ?

Le parti nationaliste Sinn Fein (catholiques), partisan d’une réunification de l’Irlande, a remporté les élections législatives. Il obtient 27 sièges contre 25 pour les Unionistes (protestants) et 17 pour les centristes. Une situation en partie créée par Boris Johnson qui n’a jamais voulu négocier alors que les Irlandais du Nord étaient majoritairement contre le Brexit. Même si le Sinn Fein a basé sa campagne électorale sur l’économie et les difficultés sociales, il n’exclut pas la possibilité d’un referendum dans les cinq années à venir sur une réunification des deux Irlande.