Vos infos de ce mercredi

Vos infos de ce mercredi 9 mars

Une possible crise alimentaire

Dans la série « tout va mal mais ce pourrait encore être pire », Julien Denormandie s’est inquiété hier des conséquences alimentaires de la crise actuelle. Pour le ministre de l’agriculture, l’agression russe fragilise l’approvisionnement en céréale de nombreux pays importateurs dans le monde, en particulier « sur le pourtour méditerranéen  ». Pour lui, il faut tout faire pour «  éviter une crise alimentaire dans les 12 à 18 mois à venir ». S’il prédit des difficultés, il estime que la France n’est pas directement menacée étant elle même une grande productrice de céréales. Ce qui ne met pas notre pays à l’abri d’une hausse des cours et donc d’un renchérissement du budget alimentaire pour les ménages.

Le président et les promesses

Le (courageux) président ukrainien a dénoncé hier « ceux qui n’ont pas été capables de prendre une décision en Occident  » pour venir en aide à son (malheureux) pays. « Cela fait treize jours qu’on entend des promesses. Treize jours qu’on nous dit qu’on nous aidera dans le ciel, qu’il y aura des avions, qu’on nous les livrera » a déclaré Volodymyr Zelensky qui continue à réclamer une zone d’exclusion aérienne au dessus de l’Ukraine, décision que les pays de l’OTAN ne veulent pas prendre pour éviter un engrenage.

Embargo américain sur le gaz et le pétrole russe

Après des atermoiements, Joe Biden a annoncé qu’il ordonnait un embargo sur les importations américaines de pétrole et gaz russes. Un embargo décidé « en coordination étroite  » avec les alliés, a précisé le président américain, alors que de nombreux pays européens comme l’Allemagne, l’Italie ou la Finlande sont très dépendants des importations de Russie. Le Royaume-Uni a aussi décidé de se passer d’ici à la fin de 2022 des importations de brut et de produits pétroliers russes.

Pour Biden, Poutine ne « gagnera » pas

« Poutine aura beau poursuivre coûte que coûte son avancée à un prix effroyable, il est clair que l’Ukraine ne sera jamais synonyme de victoire pour lui » a déclaré hier Joe Biden. Le président américain a expliqué que si Poutine « peut éventuellement  » s’emparer de villes en Ukraine, il ne pourra jamais «  tenir le pays ». Les Russes reconnaissent 500 morts dans leurs rangs, un chiffre porté à 3 000 selon Kiev. Mal équipés, malgré des envois d’armes de défense par plusieurs pays européens, les Ukrainiens opposent une farouche résistance aux agresseurs, ce qui laisse présager un enlisement du conflit.

Crimes et violations du droit international

La justice espagnole, compétente pour enquêter sur des faits commis « hors du territoire national susceptibles d’être qualifiés (pénalement) conformément à la loi espagnole » selon le principe de la juridiction universelle, a annoncé hier l’ouverture d’une enquête sur des «  violations graves du droit international humanitaire » découlant de l’« acte de guerre injustifié » de la Russie en Ukraine. Même démarche du parquet général en Allemagne, qui va enquêter sur de possibles crimes de guerre commis par les agresseurs russes en Ukraine.

Au bureau, la vie d’avant…

Elisabeth Borne a annoncé hier que le protocole sanitaire sera levé dans les entreprises le 14 mars. C’est donc la fin du masque (pour voir le beau sourire de son voisin(e) et de la distanciation sociale notamment. Mais il faudra « continuer évidemment à appliquer des règles d’hygiène » (lavage des mains, nettoyage des surfaces, aération des locaux). Les salariés qui le souhaitent pourront cependant continuer à porter le masque.

Photo de Une : Hausse des prix du blé, vers une crise alimentaire ? ©DR

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