Vos infos de ce vendredi

Vos infos de ce vendredi 25 mars

Business is business...

 ?Alors que le groupe TotalEnergies a fini par céder sous la pression et a annoncé qu’il ne signera plus de nouveaux contrats pétroliers avec la Russie, Leroy Merlin a de son côté décidé de maintenir ses activités dans le pays de Poutine. La société justifie son point de vue en expliquant qu’une fermeture équivaudrait à « une faillite préméditée » qui ouvrirait la voie selon elle à une expropriation « qui renforcerait les moyens financiers de la Russie ». L’entreprise y compte une centaine de magasins et y emploie 45 000 personnes. « Nous n’avons pas de raison de condamner nos équipes russes pour une guerre qu’elles n’ont pas choisie » a fait savoir la direction à l’AFP. Les parlementaires français et le président ukrainien veulent que le spécialiste du bricolage ferme ses établissements.

Destructions systématiques

Il faut croire que les artilleurs russes sont vraiment très maladroits… Alors que le pouvoir de Poutine répète que ses soldats font tout pour éviter les cibles civiles, une pluie d’obus continue à s’abattre sur des immeubles d’habitation sans aucun intérêt militaire mais faisant de nombreuses victimes. Des personnes sont aussi délibérément visées par des tirs. Alors que l’armée d’agression marque le pas et ne contrôle pas (encore ?) les principales villes d’Ukraine, elle continue une destruction systématique de villes, comme à Marioupol où 80 % des habitations auraient déjà été touchées selon les autorités locales.

CPI : enquête ouverte pour « crimes de guerre »

Le procureur de la Cour pénale internationale a annoncé «  l’ouverture immédiate  » d’une enquête sur de possibles crimes de guerre commis en Ukraine. Cette enquête vise tous les actes commis dans ce pays « depuis le 21 novembre 2013 », c’est à dire juste avant l’invasion de la Crimée par la Russie en 2014. Trente neuf pays de la CPI ont donné leur accord, plus d’autres comme l’Australie, la Suisse, le Canada, etc. Boris Johnson a justement accusé Poutine de s’être rendu « coupable d’un crime de guerre » après le bombardement de civils en Ukraine. D’autres dirigeants, comme Joe Biden, sont sur la même ligne. La portée de cette enquête reste pour le moment symbolique puisque des observateurs neutres ne peuvent travailler sur le terrain.

Une aide de l’OTAN

L’Otan va fournir à l’Ukraine des équipements de protection contre les menaces chimiques, biologiques et nucléaires a annoncé hier le secrétaire général de l’Alliance à l’issue d’un sommet extraordinaire des dirigeants réunis à Bruxelles. Le président ukrainien demande à l’OTAN de fournir « une aide militaire sans restriction  » à son pays, accusant la Russie d’utiliser des bombes au phosphore. Au même moment, le sympathique président de Tchétchénie, Ramzan Kadyrov, a assuré que ses troupes ont réussi à prendre d’assaut la mairie de Marioupol, mais cette annonce était un peu « gonflée » puisqu’il ne contrôlerait que d’un bâtiment officiel de la périphérie de la ville martyre.

Nouvelles sanctions

L’ONU exige un arrêt immédiat des combats. Le gouvernement britannique a annoncé de nouvelles sanctions envers 59 personnalités et entreprises russes, les Etats-Unis ont également pris de nouvelles mesures de rétorsion contre la Russie, visant les intérêts financiers des oligarques et du monde politique. 328 députés russes seraient concernés par un gel de leurs avoirs aux États-Unis.
Par ailleurs, l’UE et les pays du G7 sanctionneront toute transaction impliquant les réserves d’or de la Russie.

Vous avez le bonjour de Kim Jong-un

Comme si la situation internationale n’était pas assez tendue, le dirigeant nord coréen a choisi ce moment pour procéder à un nouveau tir de missile intercontinental en mer du Japon. Sa quincaillerie est tombée dans la zone économique exclusive maritime du Japon, a annoncé le ministère de la Défense japonais. En riposte, la Corée du Sud a elle aussi tiré des missiles. Un match vraiment nul !

Visuel de Une : DR

deconnecte