Vos infos de ce vendredi

Vos infos de ce vendredi 9 septembre

La reine est morte, vive Charles III

A 96 ans, après plus de soixante-dix ans de règne, la reine Elisabeth II a poussé son dernier soupir dans son château de Balmoral en Ecosse. Une disparition qui secoue émotionnellement le royaume dont la plupart des habitants n’ont connu qu’elle comme monarque. La France perd une amie et une parfaite francophile. Son fils Charles, 73 ans, devient le nouveau roi sous le nom de Charles III. Son règne commence dans la difficulté, entre crise politique, économique et énergétique, sans oublier la volonté plus ou moins affichée de pays du Commonwealth de s’affranchir de Londres (Jamaïque, Australie, Canada). God save the king !?

Foot : encore des incidents 

De graves incidents – 32 blessés dont un grave et quatre hospitalisés – ont marqué hier la rencontre entre l’OGN qui jouait à domicile et le FC Cologne en Ligue Europa Conférence. Des supporters allemands, venus en grand nombre, ont d’abord attaqué le siège du club local sur la place Masséna avant d’en découdre dans l’enceinte de l’Allianz avec des supporters des Aiglons. Certains, sans billets, ont forcé l’entrée du stade. Le service d’ordre a été débordé, les tribunes officielles envahies, les CRS sont intervenus…
Un spectacle désolant et scandaleux. Finalement, le coup d’envoi a été donné avec une heure de retard et le match n’a connu que des perdants, à commencer par le football...

CNR : ouverture d’une « consultation nationale »

Avant de lancer hier à Marcoussis son Conseil national de la refondation (CNR), Emmanuel Macron a réaffirmé sa volonté de « regarder en face la demande démocratique » et de proposer le cas échéant des consultations en ligne voire des référendums pour éclairer l’action du gouvernement sur des questions importantes. Il a annoncé l’ouverture la semaine prochaine d’une « consultation nationale » pour ouvrir le débat. Ce CNR ne provoque pas un grand enthousiasme dans la classe politique, qui y voit un nouveau et inutile « machin » comme aurait dit le général de Gaulle. A ceux qui veulent rester en dehors de cette démarche, Macron a répondu : «  quand on n’est pas là, il ne faut pas après dire qu’on n’a pas été consultés, que c’est trop vertical, c’est trop ceci ou cela. Il y a une formule de bon sens qui dit que les absents ont toujours tort  ».

Station de ski et prix de l’énergie

Des stations des Alpes-du-Nord estiment aujourd’hui qu’elles ne seront pas forcément en mesure d’ouvrir cette saison en raison du coût de l’électricité des remontées mécaniques. Ailleurs, les autres essaient de se mettre en ligne avec l’obligation de sobriété énergétique réclamée par le gouvernement et de fonctionner malgré tout. Une chose est sûre, il faudra compter sur une augmentation - entre 4 % et 10 % du prix des remontées mécaniques - augmentation qui ne compensera pas la totalité de la hausse du prix de l’électricité. A suivre...

Visuel de Une : Pourra-t-on skier cet hiver ? illustration DR

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