Yvon Robert, un homme de

Yvon Robert, un homme de convictions

Le 7 décembre, Jean-Louis Masson, maire de La Garde, a inauguré l’esplanade Yvon Robert, en hommage à cet homme de convictions, ancien résistant communiste, maire de la commune et Conseiller général du Var.

Situé au Mail de la Planquette devant la Maison des Initiatives Sociales, l’esplanade porte désormais le nom d’Yvon Robert, un homme de convictions qui a donné 33 années de sa vie pour la Ville de La Garde. La plaque a été dévoilée en présence de sa veuve Danièle Robert, sa fille Pascale Thomas et son gendre Philippe Thomas.

RESISTANT COMMUNISTE

« La République vit de ses différences. Qu’on soit d’un bord ou de l’autre, les problèmes des maires sont les mêmes. J’ai eu souvent l’occasion d’échanger avec Yvon Robert, c’était un homme de convictions », a rappelé Jean-Louis Masson, au moment de l’instant officiel.

Né le 5 avril 1934 à Solliès-Pont, fils d’Henri Robert, résistant militant communiste dès les années 1920, Yvon Robert rencontre Maurice Delplace, qui est son instituteur, à l’âge de 6 ans. Il fait par la suite des études de technicien au lycée Rouvière à Toulon où il obtient le brevet. En 1953, il entre à l’Arsenal de Toulon et s’investit dans le syndicalisme, dès le début des années 60. En 1971, il est élu aux côtés de Maurice Delplace qui le nomme 6ème adjoint puis 1er adjoint en 1983. En 1997, il est élu maire puis Conseiller général en 1998.

Adjoint à l’urbanisme, il est à l’origine du quartier de la Planquette et de la médiathèque. En le faisant maire honoraire en 2013, Jean-Louis Masson reconnaît en lui « l’élu précurseur, avec 30 ans d’avance, à l’origine de l’implantation de logements de mixité… .

Yvon Robert est décédé le 7 décembre 2017, à l’âge de 83 ans.

Photo Ville de La Garde.

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