Le crowdfunding poursuit

Le crowdfunding poursuit sa croissance

Également appelé financement participatif, le crowdfunding a la cote dans le Sud comme sur l’ensemble du territoire.

Récolter des fonds auprès d’un large public grâce à internet, c’est l’objectif du crowdfunding. Cette pratique est de plus en plus utilisée par les jeunes entrepreneurs pour développer un nouveau concept ou lancer une activité. D’après le baromètre 2018 de Financement Participatif France réalisé avec le réseau international de cabinets d’audit et de conseil KPMG, le nombre de projets aboutis ne cesse d’augmenter dans la région Sud. Il a d’ailleurs atteint les 7,1%, ce qui nous place dans la moyenne nationale.
Désormais, cette pratique est utilisée pour divers projets d’entreprise ce qui explique une hausse de 31 % des levées de fonds. Cela représente en France pas moins de 494 millions d’euros. L’Hexagone est le second pays d’Europe derrière l’Angleterre a avoir développé le financement participatif. Au titre de son expérience, plusieurs amendements ont été votés afin de réglementer et développer cette méthode de soutien financier. Par exemple, la loi PACTE adoptée en avril 2019 prévoit le relèvement du seuil maximum du plafond de collecte par projet en actions à 8 millions d’euros contre 2,5 millions aujourd’hui.
De nombreuses plateformes de crowdfunding ont vu le jour ces dernières années. En début d’année dernière, la France comptait 194 plateformes immatriculées auprès du registre unique des intermédiaires en assurance, banque et finance (ORIAS). Chacune d’entre-elles propose différentes stratégies de financement (prêts, en dons ou en capital). Parmi les plus connues, on retrouve KissKissBankBank, MyMajorCompany, Wiseed ou encore Ulule. Il ne reste plus qu’à choisir celle qui sera la mieux adaptée à son projet !

Photo de Une DR (illustration)

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