Le pic de l’inflation attendu au premier semestre 2023

En glissement annuel au 4e trimestre, l’inflation, de 7,3% en 2022, tomberait néanmoins à 4% en 2023, puis à 2,4% en 2024 et 1,9% en 2025. En ce qui concerne l’activité économique, la Banque de France relève qu’après avoir été "résiliente en 2022 (PIB à 2,6%)", elle serait "en ralentissement marqué en 2023 (+ 0,3% avec une fourchette entre - 0,3% et + 0,8%) puis connaîtrait une reprise progressive en 2024 (1,2%X) et 2025 (1,8%)". La Banque de France précise que la projection pour 2023 "est entourée d’une incertitude toujours large, notamment liée aux aléas sur les quantités et les prix d’approvisionnement en gaz : nous retenons de ce fait une fourchette comprise entre - 0,3 % et + 0,8 % pour cette prévision de la croissance en 2023. Nous ne pouvons donc pas exclure la possibilité d’une récession, qui serait cependant alors temporaire et limitée". La Banque de France prévoit également "une nette progression sur tout l’horizon de la prévision" pour les salaires nominaux et un pouvoir d’achat moyen des ménages qui "repartirait à la hausse" en 2024-2025 après "une baisse limitée" en 2022-2023.

Autre projection de l’institution financière, concernant les entreprises : "Après des années 2019-2021 globalement favorables, les hausses de coûts de production, combinées à la quasi-absence de gains de productivité, pèseraient sur les marges des entreprises en 2022-2023, avant une certaine normalisation".