Moustique tigre : un (...)

Moustique tigre : un petit fauve

Une vilaine bestiole présente sous nos contrées et dont se passerait bien : le moustique tigre.

Aedes albopictus est d’origine tropicale. Il fait de « grosses piqûres », mais peut surtout transmettre le chikungunya ou la dengue. Une surveillance de ce moustique est mise en œuvre par les autorités. Elle consiste en :

- Une veille entomologique (c’est-à-dire des populations de moustiques), renforcée à partir du 1er mai dans les zones où il est présent ou susceptible de s’implanter, est assurée sur l’ensemble de la région au moyen de pièges pondoirs.
- Une sensibilisation des personnes résidant dans les zones où la présence du moustique est avérée, afin d’éliminer autour et dans leur habitat toutes les sources d’eau stagnantes, gîtes potentiels de reproduction des moustiques. Des actions d’information et de communication sont menées en période estivale par les autorités.
- Les préfectures des Alpes de Haute-Provence, Alpes Maritimes, Bouches-du-Rhône, Var et Vaucluse et l’ARS mettent en place un dispositif de lutte contre le risque de dissémination de la dengue et du chikungunya.
Mais la lutte contre la prolifération du moustique tigre est l’affaire de tous. Il vit au plus près de nos habitations et se déplace peu. Il faut donc détruire les larves, pour éviter qu’il ne se reproduise. Pour cela supprimer les eaux stagnantes sur les terrasses et dans les jardins (soucoupes des pots de fleurs, vases, gouttières mal entretenues, pneus usagés, etc.).

Enfin, les personnes se rendant dans des pays où le chikungunya ou la dengue est présent doivent évidemment se protéger des piqûres.

deconnecte