Gauche et droite passent

Gauche et droite passent par des primaires : la vie n’est pas un long fleuve tranquille !

Brutal coup d’accélérateur dans la vie politique française après la pause estivale... mise à profit par les candidats pour tisser leurs réseaux.
Alors, à qui le tour ?

Les tontons flingueurs
Jusqu’à présent, tout va bien :
en apparence, les fleurets restent encore mouchetés entre les quatre prétendants favoris du groupe Les Républicains : Nicolas Sarkozy, Alain Juppé, François Fillon et Bruno Le Maire. Ils ont profité de l’été pour faire entendre leur petite musique, organiser leurs réseaux, en un mot préparer la bataille des primaires des 20 et 27 novembre qui, compte tenu de la personnalité et des ambitions des uns et des autres, promet d’être sans pitié.

Le fantôme de l’opéra
A ceux qui seraient tentés de ne voir qu’un « Simplet » en François Hollande,
rappelons qu’il n’était crédité que
de... 2 % dans les sondages à six mois des présidentielles 2012. On connaît la suite. En grande difficulté - il s’est résolu à des primaires à gauche, on attend toujours l’inversion de la courbe du chômage - l’actuel locataire de l’Elysée joue le premier rôle dans « Cours après-moi ». Sans être encore sûr d’être sur la ligne de départ en mai prochain...

Gravity
Marine Le Pen s’emploie depuis des années à policer l’image de son parti. Elle a réussi à le rendre bien plus présentable que son père Jean-Marie, toujours prêt à un « bon » mot. Elle s’est montrée discrète ces derniers temps, comme en apesanteur, pour mieux sortir du bois le moment venu. Son rêve : se qualifier pour le second tour.

Marche à l’ombre
Alors qu’Arnaud Montebourg s’est déclaré, que Manuel Valls - le fidèle - va forcément passer son tour en 2017, l’ambitieux Emmanuel Macron s’est déjà mis « en marche ». Il pense être en mesure de ratisser du centre droit au centre-gauche. Bien sûr, ses meilleurs ennemis sont dans son propre camp, à commencer par ceux cités plus haut, mais aussi par le président en personne, qui l’a cajolé en vain dans l’espoir de le faire rentrer dans le rang.
A priori, c’est loupé, Macron va se présenter.

Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir des parents communistes
Mèche au vent et verbe haut, Jean-Luc Mélanchon repart au combat pour faire rêver d’un nouveau grand soir la gauche de la gauche. On ne sait qui le tribun à l’écharpe rouge déteste le plus, de la droite et de l’extrême droite, ou de la gauche à la sauce Hollande-Valls.
Mais on peut compter sur lui pour casser de la vaisselle. Son objectif : arriver en tête de la gauche.

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