L’union est un combat

Depuis dimanche, dans chacun des deux camps, on s’écharpe joyeusement sur la bonne stratégie électorale à suivre.
A gauche, la dispersion du PS et de ses alliés façon puzzle au 1er tour des départementales a abouti à une véritable déroute dans les urnes. Les alliés du PS ? Mais quels alliés ? Le PRG qui ne pèse pas bien lourd ? Le microscopique MRC de Chevènement ? Les écolos plus divisés que jamais ? Le Front de Gauche qui n’est même pas dans la majorité présidentielle ?
Oui, comme le disait feu Georges Marchais il y a 40 ans, l’union est un combat...mais encore faut-il qu’il y ait des gens à unir ! Comment rassembler, à la base, des forces politiques qui ne se sont plus d’accord sur rien au sommet ?
A droite, à l’inverse, l’union s’est faite sur le terrain en fonction des enjeux locaux. Arrêtons de raconter des histoires ! Les états-majors parisiens s’y sont pas pour grand chose : l’UMP, l’UDI voire le Modem travaillent ensemble, depuis des lustres, dans les Conseils Généraux.
Tout le monde, à l’UMP, célèbre désormais cette sainte alliance et, du coup, semble oublier qu’il y a quelques jours encore, le rassemblement jusqu’à Bayrou faisait débat !
Oui, décidément, l’Union est un combat...