Près de 2 millions d’euros d’aides de l’État pour Mycophyto
- Par Sébastien Guiné --
- le 13 décembre 2024
L’entreprise, qui propose des solutions œuvrant pour une agriculture régénérative et performante, a reçu le soutien de l’État pour son projet MYCOFAB dans le cadre de l’appel à projets « Résilience et capacités agroalimentaires 2030 ».
« Ciblée comme entreprise à fort potentiel de croissance, Mycophyto recevra près de deux millions d’euros de l’État sous forme de subvention et d’avance remboursable (pour un budget retenu de 7,3 millions d’euros) pour accélérer sa croissance et renforcer son attractivité dans l’agroalimentaire », a indiqué dans un communiqué du 12 décembre l’entreprise, créée en 2017 et dont le siège social est à Grasse. « Notre projet a fait l’objet d’une instruction par un comité d’expertise indépendant qui a adressé ses conclusions à l’État », a expliqué la présidente et co-fondatrice de Mycophyto, Justine Lipuma, citée dans le communiqué. « La grande qualité de notre projet a été saluée et je partage ce succès avec mon équipe avec qui nous l’avons construit. L’ambition de notre plateforme MYCOFAB s’inscrit pleinement dans les objectifs fixés par France 2030 qui allient industrialisation et structuration des filières. Notre objectif reste le déploiement de biosolutions innovantes et efficaces qui répondent aux enjeux de décarbonation de l’agriculture, d’adaptation aux changements climatiques, de souveraineté alimentaire et de résilience de l’agriculture et ainsi de participer pleinement aux enjeux de santé humaine. Enfin, il est important pour nous d’accompagner les agriculteurs en leur permettant d’augmenter leurs revenus grâce à un meilleur retour sur investissement et de réduire les risques pour leur santé », a-t-elle poursuivi.
Leader
« Après le succès de la mise en œuvre d’une ferme pilote de 1200 m2, le projet MYCOFAB a pour objectif de franchir une nouvelle étape. Notre projet de plateforme technologique comprend une biobanque, une ferme de production interne, un entrepôt de transformation et un laboratoire de contrôle qualité (plus de 4 500 m2 au total) », a indiqué pour sa part Pierre Tholozan, directeur industriel de l’entreprise, dont l’activité consiste à régénérer les sols « grâce à l’optimisation d’associations entre les plantes et des champignons mycorhiziens adaptés aux contextes (territoires, sols, cultures, microbiotes) ». « Grâce à notre capacité d’innovation et de croissance, nous pouvons confirmer notre place incontournable et de premier plan. Notre ambition est plus que jamais de devenir un leader de notre secteur », a conclu Justine Lipuma, qui faisait partie de la délégation qui avait accompagné le président de la République lors de sa visite d’État au Maroc, fin octobre, qui visait à renforcer la coopération économique entre les deux pays.