Trophées INPI : I3S (...)

Trophées INPI : I3S de Sophia et TRAXENS de Marseille dans la shortlist des nominés !

Depuis leur création en 1991, les Trophées INPI valorisent et récompensent des entreprises et centres de recherche innovants, qui se distinguent par l’exemplarité de leur stratégie de propriété industrielle. Expliseat, Wandercraft, Devialet, BlaBlaCar ou encore Fermob comptent par exemple parmi les lauréats des éditions précédentes, parce qu’ils ont fait de l’innovation un pilier de leur croissance, en menant une politique de propriété industrielle volontaire et cohérente.
Cette année encore, l’INPI est fier de mettre à l’honneur 9 PME et 3 centres de recherche qui concourent dans 4 catégories : « Brevet », « Design », « Marque » et « Recherche ».

RENDEZ-VOUS LUNDI 10 DÉCEMBRE POUR DÉCOUVRIR LES LAURÉATS !


Éric CARREEL, Président de l’édition 2018
Ingénieur, inventeur, entrepreneur, Eric Carreel est le président fondateur de
Withings (objets connectés de santé), Sculpteo (service d’impression 3D),
Invoxia (captation et rendu de données sonores et de localisation) et Zoov
(mobilité urbaine).Vice-président de France Digitale de 2012 à 2015, président d’honneur de la Cité de l’Objet Connecté à Angers, cette figure emblématique de la French Tech est à l’origine d’une cinquantaine de brevets, dont celui qui a donné naissance à la balance Wi-Fi, lancée en 2009 et devenue une icône de l’esanté. C’est lui qui a mené les débats et aidé le jury à départager les nominés. Il révèlera le nom des quatre lauréats 2018 le 10 décembre, lors de la cérémonie de remise des Trophées.
« L’innovation est un élément essentiel de nos vies professionnelles mais aussi personnelles. En quoi ai-je été créateur aujourd’hui dans mes relations, dans mon travail me semble être une bonne question à se poser chaque soir. Ce monde et la façon dont nous vivrons ensemble demain sont le résultat de
l’innovation que chacun apporte, chaque jour, à son échelle, dans son domaine. Je suis donc ravi de présider le jury des Trophées INPI 2018 et d’être témoin des énergies de ce pays autour de la propriété intellectuelle créée. »

Le jury

Le jury, reflet de l’écosystème innovation français, est composé de personnalités et d’experts, issus du privé et du public :
Afnor : Isabelle Rimbert, directrice ajointe
Association des praticiens du droit des marques et des modèles (APRAM)  : Valérie Dorey, présidente
APCI-Promotion du design : Christophe Chaptal de Chanteloup, président
Association française des spécialistes en propriété industrielle (ASPI) : Jean-François Renou, président
CCI France  : Claire Sovignet, coordinatrice innovation
Compagnie nationale des conseils en propriété industrielle (CNCPI) : Céline Pirès, conseil en propriété industrielle
Croissance Plus : Céline Garrisson, directrice générale
INPI  : Pascal Faure, directeur général
Medef : Thierry Sueur, président de la commission propriété intellectuelle
Réseau Curie : Stéphanie Kuss, directrice générale
Réseau Entreprendre : Jean-Baptiste Pondévy, membre du bureau national
Réseau SATT : Céline Clausener, directrice des relations extérieures
Union des fabricants (Unifab) : Philippe Lacoste, vice-président

Les Trophées INPI ont été conçus et réalisés par le designer français Ora-ïto.

CATÉGORIE BREVET

DREEM (Paris, Ile-de-France)
UN BANDEAU POUR MIEUX DORMIR

Une personne sur trois rencontre des problèmes de sommeil. Une problématique mondiale et coûteuse (530 milliards d’euros en 2016 selon l’étude RAND) à laquelle Dreem tente d’apporter une solution. Comment ? Grâce à un bandeau, solution légère et non invasive, qui permet de retrouver un sommeil de qualité en évaluant les besoins, puis de construire un programme de coaching personnalisé. Electronique, capteurs, neurosciences, intelligence artificielle : chaque partie du bandeau met à profit des innovations issues des collaborations entre l’entreprise et le monde de la
recherche, dans le but d’améliorer notre sommeil. La propriété industrielle fait partie de la stratégie de Dreem depuis ses débuts : la start-up a tout de suite déposé son nom, réflexe nécessaire lorsqu’on évolue sur le même marché que des acteurs comme Philips ou Google. Dreem a aussi déposé ses brevets – qui portent sur les électrodes, les structures mécaniques ou
encore les algorithmes – et le design de ses produits.

« Penser propriété industrielle permet d’augmenter la valeur de notre entreprise et nous crédibilise auprès de nos partenaires.  » commente Quentin Soulet de Brugière, Chief Technical Officer.

 ? Date de création : 2014 ? 75 salariés ? 17 brevets / 16 marques / 2 dessins & modèles

MCE-5 DEVELOPMENT (Villeurbanne, Auvergne-Rhône-Alpes)
IMAGINER LES STANDARDS AUTOMOBILES DE DEMAIN

MCE-5 DEVELOPMENT est un incubateur de technologie indépendant dont la mission est de transférer aux acteurs de l’écosystème automobile des innovations dans le domaine de la propulsion, visant principalement à réduire les émissions de polluants et de CO2. Son but : imaginer des innovations qui deviendront les standards automobiles de demain. Son modèle économique est original : l’entreprise ne fabrique pas les produits issus des technologies qu’elle invente et brevète. Elle se rémunère grâce aux licences d’exploitation qu’elle accorde à ses clients, constructeurs et équipementiers automobiles du monde entier. Ses revenus étant intrinsèquement liés à la qualité de ses innovations et de leur protection, la propriété industrielle est naturellement au coeur de la stratégie de l’entreprise. Elle s’est organisée pour protéger de manière systématique tout résultat de R&D obtenu seul ou en partenariat. Elle s’est dotée d’un
système de rémunération des inventeurs salariés permettant de valoriser tous les collaborateurs qui contribuent à la conception des innovations. Et bien sûr elle met en oeuvre des stratégies de dépôt de ses titres de propriété industrielle adaptées à ses marchés à l’international.

 ? Date de création : 2 000 ? 50 salariés ? CA : 10 000 K€ / Part à l’export : 100 % / Part du CA investi en R&D : 50 % ?
163 brevets en vigueur dans 17 pays, au total plus de 360 brevets à différents stades d’instruction / 3 marques


 ?TRAXENS (Marseille, Bouches-du-Rhône)
ASSURER LA TRACABILITÉ DES CONTENEURS
Grâce à Traxens, le transport maritime conteneurisé passe à l’ère numérique. Après plusieurs années de tests grandeur nature, l’entreprise propose aux transporteurs des boîtiers électroniques à fixer sur les conteneurs afin de leur fournir des informations à forte valeur ajoutée : position du conteneur en mer et sur terre, intensité des chocs éventuellement subis, historique des ouvertures et fermetures de portes ou variations de température. La solution a été déployée à l’ensemble de la flotte de la CMA-CGM. La société décline aujourd’hui son offre pour la SNCF en l’adaptant à des wagons de train. Elle développe également avec Daher une mallette connectée pour suivre en temps réel le transport de produits à très haute valeur ajoutée. Sur le marché encore balbutiant de la logistique 4.0, Traxens a créé ses solutions technologiques de rupture en partenariat avec huit laboratoires publics, dont l’INRIA. Elle est propriétaire de brevets internationaux et mène une politique très active contre les contrefacteurs. La qualité des technologies développées amène Traxens à chercher à positionner certaines d’entre elles comme standards ou à les licencier sur d’autres secteurs. Une stratégie étroitement liée à la qualité de sa propriété industrielle.

 ? Date de création : 2012 ? 103 salariés ? CA : 2 200 K€ / Part à l’export : 22 % ? 8 brevets / 7 marques

CATÉGORIE DESIGN

PERCKO (Paris, Ile-de-France)
SOIGNER SIMPLEMENT LE MAL DE DOS

8 français sur 10 souffrent ou souffriront de mal de dos au cours de leur vie. Un fléau contre lequel Percko a décidé de lutter, grâce à des vêtements correcteurs de posture, faciles à porter toute la journée. Le design faisait donc partie du cahier des charges dès le départ : les produits devaient pouvoir se porter, s’enlever et se nettoyer aussi facilement qu’un tee-shirt en coton. Après une année de R&D avec une clinique d’ostéopathie et des spécialistes en biomécanique, Lyne Up, le premier produit est sorti, complété depuis par une déclinaison pour le sport et une autre pour les activités manuelles. Convaincue que la propriété industrielle est importante aussi bien en amont que lors du développement de l’activité, Percko a demandé à
l’INPI de réaliser un « prédiagnostic propriété intellectuelle ». Un état des lieux très détaillé de ce qui était protégeable, utilisé ensuite avec un cabinet spécialisé pour construire une stratégie de propriété industrielle.

« Nous n’aurions pas consacré autant de budget dans la recherche si nous n’avions pas su que ce qui allait en ressortir pourrait être protégé. » souligne Quentin Perraudeau, directeur général.

 ? Date de création : 2014 ? 15 salariés ? CA : 3 400 K€ / Part à l’export : 20 % / Part du CA consacré à la R&D : 20 %
 ? 4 marques / 1 brevet / 4 dessins & modèles

SANTOS (Vaulx-en-Velin, Auvergne – Rhône Alpes)
60 ANS D’HISTOIRE ET D’INNOVATION

Fabricante d’équipements professionnels pour la restauration depuis 1954, cette PME familiale depuis 3 générations a su croître et se développer à l’international grâce à une stratégie d’innovation permanente. Son bureau d’étude interne, qui travaille très étroitement avec un designer, développe un nouveau produit tous les deux ans. On lui doit par exemple le premier
moulin à café silencieux, la première centrifugeuse ne nécessitant pas qu’on coupe les fruits ou le premier blender avec un moteur « brushless » (sans charbon), à la durée de vie illimitée. Une politique d’innovation couplée à une solide stratégie de propriété industrielle : ses produits étant
très connus… ils sont très copiés ! Il est donc vite devenu vital de se protéger de la contrefaçon par des dépôts de marques, de brevets et de dessins et modèles. Sa présence internationale étant très forte, l’entreprise protège ses innovations à la fois en France et à l’étranger, et réagit systématiquement lorsqu’elle repère des contrefaçons. La conviction des dirigeants sur
l’importance de la protection industrielle a irrigué toute l’entreprise : ingénieurs, commerciaux et équipes marketing sont eux aussi sensibilisés et formés.

 ? Date de création : 1954 ? 43 salariés ? CA : 18 200 K€ / Part à l’export : 70 %/Part du CA consacrée à la R&D : 3 % ? 66 brevets / 27 dessins et modèles / 19 marques


SERICYNE (Paris, Ile-de-France et Monoblet, Occitanie)
LE MONDE DE LA SOIE RÉINVENTÉ

En posant des vers à soie sur des moules, de façon à ce que les vers tissent
directement la soie en forme d’objets, Sericyne a inventé un savoir-faire unique au monde : la production de soie en trois dimensions. La soie Sericyne, exceptionnellement scintillante et résistante, se métamorphose donc en vêtements, luminaires ou emballages au gré de l’inspiration des stylistes, designers et décorateurs. Née de la rencontre entre le design et la science, cette start-up, installée à Paris et dans les Cévennes, a très vite séduit de grandes marques de luxe. C’est en analysant le fonctionnement de la production actuelle de la soie que Sericyne a constaté que c’était une filière longue (7 étapes industrielles se succèdent), avec un fort besoin en main d’oeuvre et un impact environnemental lourd. Aussi a-t-elle décidé de revenir aux origines de la soie, matière qui est présente dans l’insecte dès
son 30ème jour, pour trouver une nouvelle technique de transformation. Après plusieurs années de travaux main dans la main avec un chercheur de l’INRA, elle a ainsi inventé cette technique aujourd’hui protégée par un brevet.

 ? Date de création : 2015 ? 8 salariés ? Part du CA à l’export : 10 % ? 1 marque / 1 brevet

CATÉGORIE MARQUE

AGRICONOMIE (Coole, Grand Est)
LA PREMIÈRE PLACE DE MARCHÉ POUR AGRICULTEURS

La plateforme n’a que 4 ans d’existence mais déjà un tiers des agriculteurs français s’y connecte chaque mois. Engrais, semences, pièces de tracteur… : le site e-commerce propose l’exhaustivité des produits nécessaires à une
exploitation, aux meilleurs prix et avec une complète transparence. Deux ans de R&D ont été nécessaires afin de concevoir un algorithme capable de prendre en compte les multiples combinaisons entre les offres de matière première disponibles partout dans le monde et de calculer avec précision le coût d’acheminement de ces produits jusqu’à l’exploitation de l’agriculteur. Des eservices sont venus compléter l’écosystème afin de fédérer la communauté des agriculteurs : observatoire des prix, dossiers techniques, cours des marchés, conseils d’experts… L’objectif affiché d’Agriconomie – dont les trois fondateurs ont une histoire familiale agricole – est d’aider
les agriculteurs à mieux piloter leur entreprise et d’être de véritables acteurs de leur stratégie. Passée de 3 à 70 salariés en 4 ans, l’entreprise bouscule les poids lourds du secteur en situation de quasi monopole. Conscients de l’intérêt de la propriété industrielle, et pour en faire une marque reconnue dans le milieu agricole, Agriconomie a protégé 12 marques, en France et en
Union Européenne, où elle souhaite bientôt développer son activité.

 ? Date de création : 2014 ? 70 salariés ? CA : 23 000 K€ / Part à l’export : 1.5 % ? Investissement R&D : 5 % du CA ?12 marques

GEMMYO (Paris, Ile-de-France)
JOAILLIER AVEC AUDACE

Lorsque Pauline Laigneau et Charif Debs ne parviennent pas à trouver « leur » bague de fiançailles, dans un univers de la joaillerie qu’ils trouvent froid et intimidant, ces jeunes entrepreneurs décident de créer leur propre marque. Ils la veulent moderne et audacieuse, et décident d’associer respect du savoir-faire patrimonial de la joaillerie française et envie d’innover. Ils imaginent un business model totalement neuf en proposant des produits personnalisés (chacun peut marier la pierre de ses envies au métal précieux de son choix), en fabriquant uniquement à la commande, grâce à l’impression 3D, et en pariant sur un développement commercial essentiellement sur internet. Dès le début de l’aventure, les fondateurs ont été vigilants sur la propriété industrielle : ils ont protégé leur marque, mais aussi leurs créations et bien sûr leur chat rose !

«  Il ne faut pas prendre la propriété industrielle à la légère, indique Pauline Laigneau, cofondatrice. Au début d’une aventure entrepreneuriale, on est accaparé par plein de choses mais il faut penser à se protéger. Une marque est le nerf de la guerre ! Et plus on grandit, plus il faut continuer à se faire accompagner par des spécialistes. Cela a un coût mais c’est primordial. »

 ? Date de création : 2011 ? 30 salariés ? Part à l’export : 15 % ? 9 marques


TASSIOPEE (Paris, Ile-de-France)
DES TASSES À CROQUER

En France, 5 milliards de gobelets plastique s’accumulent chaque année devant les machines à café. C’est fort de ce constat que l’équipe de Tassiopée, ingénieurs agronomes et chimistes, a imaginé des tasses en biscuit : une fois le café bu, elles se croquent, ce qui permet de réduire la consommation de plastique… sans limiter la consommation de cafés gourmands ! La mise au point de ces tasses à croquer a nécessité d’apporter des solutions de résistance à la chaleur et à l’humidité pour que le biscuit reste croustillant. Une prouesse technique rendue possible grâce à une collaboration avec AgroParisTech et l’INRA. Le biscuit, fabriqué exclusivement à partir d’ingrédients issus de l’agriculture biologique et nappé de chocolat, résiste à la chaleur de liquides chauds pendant toute la dégustation (45 minutes).
Convaincue que la protection de ses innovations par la propriété industrielle est un gage de confiance pour ses partenaires, clients et investisseurs, Tassiopée a déposé trois marques et exploite deux brevets. L’amélioration des propriétés de conservation du biscuit en milieu humide, chaud ou froid, développée par Tassiopée, permet d’envisager à plus long terme un volet technologique valorisable à l’ensemble de l’industrie du biscuit.

 ? Date de création : 2016 ? 5 salariés ? 3 marques / 2 licences de brevet

CATÉGORIE RECHERCHE

BiiGC, Biologie, Ingénierie et Imagerie de la Greffe de Cornée (Saint-Etienne, Auvergne Rhône-Alpes)
AMÉLIORER LES GREFFES DE CORNÉE ET LA CHIRURGIE DE LA CATARACTE

Construit ex nihilo il y a douze ans par un tandem d’ophtalmologistes chirurgiens-chercheurs, les professeurs Philippe Gain et Gilles Thuret, le laboratoire universitaire BiiGC focalise ses recherches sur la cornée et désormais le cristallin avec une obsession : le transfert au patient via l’industrie. Petite structure agile, le BiiGC réunit autour de l’ophtalmologie des chercheurs de multiples horizons (biologie cellulaire, imagerie, ingénierie, optique, lasers, anatomopathologie, biomédical...) et fédère les forces vives locales (laboratoire Hubert Curien, Manutech, Ecole supérieure d’optique, Ecole des Mines…). Le BiiGC est ainsi à l’origine de deux innovations de rupture majeures, qui ont permis grâce à l’octroi de licences exclusives la création d’une start-up et d’une spin-off, avec 32 emplois à la clé. BiiGC a également créé la « Station O », afin de regrouper les MedTech ophtlamos du monde entier. D’autres brevets sont actuellement en cours de dépôt et une autre start-up est en gestation, avec toujours la
finalité d’améliorer la vue de centaine de millions de patients.

 ? Date de création : 2006 ? 15 collaborateurs, dont 3 ingénieurs et 5 enseignants chercheurs ? 3 familles de brevets, plusieurs dépôts en cours / 2 marques ? 2 licences concédées ? 1 start-up et 1 spin off créées, ayant généré 32 emplois à ce jour


 ? I3S, laboratoire d’Informatique, Signaux et Systèmes de Sophia Antipolis (Sophia Antipolis, Provence-Alpes-Côte d’azur)
SPÉCIALISTE DE L’INTELLIGENCE ARTIFICIELLE

Au coeur du campus Sophia Tech, le laboratoire I3S effectue des recherches dans le domaine des sciences de l’information et de la communication. Son credo : faire avancer la connaissance, tenir compte des réalités économiques et technologiques, tout en imaginant les solutions de demain. En partenariat avec le CNRS et Inria, et par de très nombreuses collaborations industrielles, il travaille sur des thématiques de recherche innovantes, a ? la pointe de la science et de la technologie : systèmes et réseaux ubiquitaires, biologie et sante ? numériques, modélisation pour l’environnement, interactions et usages. L’intelligence artificielle y est abordée sous de nombreux aspects, que ce soit au niveau fondamental, en intégration ou dans ses applications. Les travaux et dépôts de brevets du laboratoire ont permis la création de six entreprises. On lui doit notamment la création d’un studio de jeux vidéo, d’un système de ciblage des individus ayant visité un site internet sans rien acheter ou d’une solution de cartographie 3D en temps réel.

 ? Date de création : 1989 ? 250 collaborateurs, dont 28 chercheurs et 86 enseignants chercheurs ? 9 brevets ? 26 collaborations de recherche en cours, dont majoritairement des partenariats industriels ? 5 projets européens financés par le programme Horizon 2020 ? 3 licences concédées ? 13 entreprises créées

IS2M, Institut de Science des Matériaux de Mulhouse (Mulhouse, Grand Est)
LA SCIENCE DES MATÉRIAUX POUR RÉPONDRE AUX GRANDS ENJEUX SOCIÉTAUX

Spécialisé dans la science des matériaux – science frontière entre la chimie, la physique, la mécanique, le génie des procédés et la biologie – l’IS2M réalise des recherches qui permettent des applications dans des domaines aussi variés que l’environnement (piégeage de contaminants par exemple), l’énergie (batteries rechargeables), le transport (usure de freins) ou la santé (analyse de déformation de cellules). Rassemblant dans un même lieu recherche fondamentale et recherche appliquée, l’IS2M a noué de nombreux partenariats industriels et accompagne des entreprises françaises et étrangères dans leurs projets de R&D (Michelin, Chanel, Safran, SNCF etc.). Ces partenariats représentent 45 % de son budget de ressources propres et ont permis de nombreux dépôts de brevets, dont des codépôts de brevets avec des entreprises (2 co-dépôts de brevets avec la société BIC cette année par exemple). Quatre projets de l’IS2M sont actuellement en phase de
maturation ou pré-maturation, financés par la SATT Conectus.

 ? Date de création : 2009 ? 170 collaborateurs, dont 18 chercheurs et 47 enseignants chercheurs ? 43 brevets depuis 2007 ? 80 partenariats industriels

Tous visuels D R et courtesy INPI

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