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Perspectives 2013 pour l’Ordre des Experts-comptables et Commissaires aux comptes
- Par Céline Merrichelli --
- le 31 janvier 2013
Le 24 janvier 2013, les Membres de l’Ordre des Experts-Comptables ainsi que les Commissaires aux Comptes du département des Alpes-Maritimes appelaient à participer à la présentation de la loi de Finances 2013. L’occasion de parler également des perspectives pour ces deux entités.
Travailler sur un projet commun, telle est la volonté de l’Ordre des Experts-Comptables et de la Compagnie Régionale des Commissaires aux Comptes. "Nous avons décidé ensemble d’organiser un congrès régional de la profession du chiffre et du conseil", explique Mohamed Laqhila, Président de l’Ordre des Experts-Comptables de la Région Marseille PACA. "Ce congrès régional pour la première année va se dérouler au Parc Chanot à Marseille, les 5 et 6 septembre 2013".
"D’autres chantiers sont également ouverts", continue M. Laqhila. "Cela passe par une meilleure visibilité avec le projet de construction de la maison de la profession du chiffre et du conseil et une présence accrue sur le terrain."
Loi de Finances 2013 : un rôle de conseil primordial pour l’expert-comptable
"La loi de finances est très lourde cette année. Elle est incomprise principalement par les dirigeants", constate Hervé Forestier, Président de la Commission Administrative des Alpes-Maritimes de l’Ordre des Experts Comptables. "Nous sommes là pour appliquer la loi", continue-t-il. "La loi de finances rend aujourd’hui encore plus compliqué le management de l’entreprise au niveau fiscal. Il y a des modifications profondes sur certaines dispositions. La proposition-phare concerne la distribution des dividendes, principalement pour les sociétés à responsabilité limitée ou unipersonnelle, où il y a un gérant majoritaire. Cela ne touche pas les gérants salariés."
Autre incidence-phare : la fiscalité liée à la distribution de dividendes, mais aussi aux cessions de biens immobiliers, aux cessions de droits sociaux.
De nombreuses autres mesures sont prévues : "le gouvernement a travaillé sur plein de petites niches. Cela va être du cas par cas et nous oblige à regarder tous les différents cas de figures possibles, pour savoir si on ne rate pas une taxe pour le dirigeant. Notre responsabilité va être engagée de plus en plus", a conclu M. Forestier.