Pro Pulsion Tour : (...)

Pro Pulsion Tour : Les métiers de l’industrie à la rencontre des jeunes

Le Pro Pulsion Tour, créé par l’UIMM (Union des Industries et Métiers de la Métallurgie) en partenariat avec le Ministère de l’éducation nationale, est venu à la rencontre des jeunes à Cannes et à Nice du 4 au 6 octobre. L’industrie représente en France 16% du P.I.B mais demeure un secteur souvent mal compris. « Le Pro Pulsion Tour est une véritable vitrine pour montrer aux jeunes ce que sont les métiers de demain », explique Daniel Philippe, président de l’UIMM Côte d’Azur. Une approche qui permettrait de combler « le déficit d’image d’un secteur en évolution, porteur d’emplois, mais qui est confronté à des problèmes de recrutement ». A l’occasion de Pro Pulsion Tour, deux caravanes sont spécialement aménagées pour sensibiliser les jeunes à l’industrie et aux perspectives offertes par cette branche, à travers de nombreux exemples. « C’est un moyen très ludique pour faire découvrir aux jeunes les métiers de l’industrie », souligne Jean-Paul Aygalenq, Inspecteur de l’éducation nationale. Le Pro Pulsion Tour propose une palette assez large finalement afin que les jeunes puissent faire un choix raisonné. « Des chefs d’entreprise ou autres professionnels de l’industrie échangent pendant ces journées avec les élèves de collèges et de lycées. C’est une démarche sociétale et volontaire », indique Daniel Philippe. Cette opération d’envergure nationale – les séances d’échanges se tiennent dans 78 villes et sur trois ans – se poursuivra l’an prochain.

Conférence autour du thème de l’orientation et de la formation

Henri Lachmann, Président du Conseil de surveillance de Schneider Electric est intervenu pour expliquer sa vision sur le rôle que doivent avoir les entreprises dans la formation. « Les entreprises ne font pas leur travail auprès des jeunes. Elles ne devraient pas laisser le soin aux conseillers d’orientation de placer des élèves dans telle ou telle branche. Il n’y a pas assez d’entreprises qui accueillent les jeunes, elles souffrent d’un manque de fidélisation. Le dialogue social est à bout de souffle. C’est tout un travail de communication qui devrait être réalisé en amont entre les acteurs économiques et éducatifs français pour répondre au besoin de former les jeunes à certains métiers. Il y a une véritable crise du collectif dans l’Hexagone et cela représente un frein énorme à la compétitivité ».

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