"Réchauffistes" contre

"Réchauffistes" contre "solaristes"

Avez-vous remarqué que les alarmes climatiques des « réchauffistes » se font un peu plus discrètes en ce moment ? Ce n’est pas que les théoriciens de l’effet de serre aient désarmé. Il y a toujours une puissante coterie pour défendre, par tous les moyens, la thèse selon laquelle l’émission de gaz carbonique serait responsable du réchauffement climatique, et donc que l’activité humaine transformerait inéluctablement la Terre en poêle à frire. Pour un peu, ils recommanderaient de sacrifier la moitié de la population pour sauver l’autre moitié du bûcher. Seulement voilà : le très officiel Giec, le fameux Groupe intergouvernemental qui véhicule ces prophéties apocalyptiques, vient d’être sèchement rappelé à l’ordre par ses mandants. Et sommé de respecter la méthodologie qui s’impose à la démarche scientifique. Car si le Groupe compte apparemment 3.000 experts, ce qui est a priori un gage de crédibilité, ses membres climatologues sont aussi rares que les alouettes dans le pâté du même nom (un cheval, une alouette). Et surtout, les spécialistes de la discipline qui réfutent le réchauffement par effet de serre ont été soigneusement écartés, ou se sont désolidarisés du Giec. De fait, on ne sait pas si le CO2 est pour quelque chose dans cette affaire. On sait simplement que la démonstration du Giec n’en est pas une et l’on soupçonne, du point de vue scientifique, que ses conclusions pourraient être totalement fantaisistes.

Le clan des « solaristes », qui compte bon nombre de grosses pointures de la discipline, affirme que le facteur principal de l’évolution climatique, c’est l’activité du Soleil. Et ce depuis le début des temps. Plusieurs équipes de chercheurs, qui travaillent sur des observations de nature différente, sont parvenus à la même conclusion : le cycle solaire dans lequel nous sommes entrés cette année promet d’être particulièrement mollasson. Ainsi que le suivant. Car on n’observe plus de tâches depuis un temps anormalement long et que l’intensité du champ magnétique baisse considérablement, ainsi que celle du vent solaire. En foi de quoi, selon eux, faut-il anticiper une bonne trentaine d’années de… refroidissement significatif, qui pourrait ressembler au « Minimum de Maunder », le petit âge glaciaire qui a frigorifié les contemporains de Louis XIV. Ce n’est qu’une hypothèse, bien sûr. Mais enfin, dans l’incertitude, il est peut-être raisonnable d’échanger la moitié de nos maillots de bain contre des caleçons polaires.

La recette du jour

Chaud-froid façon Giec-Maunder

Vous recevez des amis qui s’écharpent d’ordinaire sur les questions climatiques. Mettez au menu un chaud-froid. Si vous cherchez l’apaisement, aux partisans du Giec vous servirez chauds les blancs de volaille simplement pochés ; aux solaristes, vous les servirez nappés et froids. Si vous prenez parti, remplacez les blancs de volaille de vos adversaires par des darnes de couleuvre.

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