Jack Bauer is back

Jack Bauer is back

24 heures chrono. Mais oui, c’est reparti pour Jack Bauer : contre toute attente, l’agent spécial anti-terroriste a survécu à 8 saisons d’agressions, de fusillades, de tortures, d’explosions, de contaminations nucléaires et virales, de trahisons, de suspicions illégitimes et de licenciements abusifs. Il a également réchappé à l’enfer de la vie conjugale, les scénaristes ayant opportunément fait assassiner son épouse un peu trop collante dès la deuxième saison. Ainsi que toutes ses conquêtes ultérieures, généralement aussi traitresses que les belles pépés de James Bond. Hélas pour le spectateur, Kim Bauer, la fille de Jack, aurait également repris du service dans la saison 9. Plus nunuche qu’elle, tu meurs. En tout cas, Jack sera de retour sur la chaîne américaine FOX dès le 5 mai prochain. Ça va barder : une nouvelle fois, d’affreux terroristes veulent attenter à la vie du Président américain - on se demande bien pourquoi.

Le fait nouveau, c’est que l’aventure se déroulera hors des States – le succès de la série autorise désormais des extérieurs exotiques : Londres, au cas d’espèce. C’est du moins ce que prétend le scénario. En fait, cette nouvelle saison va se tourner en une seule journée à Bruxelles. Dès aujourd’hui. A l’occasion de la visite du président Obama, qui débarque ce soir à Zaventem en vue de commémorer le début de la Première guerre mondiale et de participer au sommet USA/UE, le tout en 24 heures chrono. L’agenda de Barak demeure secret, on s’en doute, si bien que nul ne sait quand il ira se taper une pils bien fraîche dans un troquet de la Grote Markt – la Grand-Place de Bruxelles. Il est en effet possible que la ville, voire le pays tout entier, soient interdits à la circulation pendant la visite éclair du représentant-en-chef de l’Empire. On connaît la paranoïa américaine pour les questions de sécurité et Bruxelles se trouve dangereusement proche des troupes russes stationnées en Crimée, ainsi que de la pollution innommable de Pékin. Il convient donc de recommander aux Bruxellois de rester cloîtrés chez eux jusqu’à demain soir, par crainte de rencontrer un commando de la cellule anti-terroriste yankee. De toute façon, il sera impossible d’approcher Barak Obama dans une rue de la capitale belge. Mais il est probable de croiser Jack Bauer ou l’un de ses clones. Ce que l’on ne saurait souhaiter à personne, même à son pire ennemi.

La recette du jour

Déjeuner du globe-trotter

Vous aviez prévu d’aller déjeuner en Belgique. Renoncez à votre envie de ris et rognons de veau à la Liégeoise : Bruxelles promet aujourd’hui plus de gnons que de rognons, et plus de pleurs que de ris. Choisissez plutôt l’option d’un hamburger à Washington : Barak Obama et Jack Bauer sont absents. Vous pourrez ainsi déjeuner en toute sécurité.

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