Cet été, NICETOILE, c'est

Cet été, NICETOILE, c’est Moya Land !

Moya, le Goya niçois version ludique, enchanteur, souriant, le berger des brebis bouclées à langue rose, débarque à NICETOILE avec son univers décalé. Tout l’été. Le centre commercial du coeur de Nice va en voir de toutes les couleurs dès le 15 juillet !!

Patrick Moya, né en 1955 à Troyes. D’un père espagnol. Moya… Goya… A une consonne près, on y est. Le signe du talent… Un garçon très vite habité par l’obsession du moi. Qui devient peintre, sculpteur, dessinateur, performeur, artiste numérique, vidéaste, ymagier du carnaval. Maîtrisant oeuvres réelles et mondes virtuels, dans une démarche invasive et immersive, prenant comme prétexte son nom et surtout son image. Ego surdimensionné. Argumenté : A Troyes, son papa, vendeur de légumes, l’expose dans la vitrine et le gamin s’amuse. Plus tard, à la Villa Arson, il pose nu et distribue des invitations pour qu’on vienne le voir.
Drôle de créature. Dont on retrouve l’autoportrait dans chaque tableau : une espèce de Pinocchio chauve au nez allongé. Ressemblance voulue : « Pinocchio est une créature inanimée, puis humaine, qui dépasse son créateur une fois qu’on lui coupe les ficelles... »

Moya Land

Egocentrique, baroque, narcisse, mais altruiste, disert, généreux, souriant, populaire. Il veut inviter tout le monde sur sa planète. Alors, en 1997, il invente un Moya Land, univers artistique complet, doté d’un bestiaire et de nombreux avatars. Dolly, la brebis qui tire toujours un bout de langue est là. Suivie de
l’âne et du singe en référence à Goya, de l’éléphant pour évoquer le cirque, de l’ourson, archétype de l’enfance… Evidemment, Moya est là, avec son
museau étiré vers l’avant et ses binocles. Bestioles et avatars portent bracelets, pendentifs, noeuds, rubans, bottes fourrées… Comment ne pas retrouver son âme d’enfant face à ce méli-mélo naïf, girly, bonbon ?

Moya, le Goya niçois ©DR

Fer de lance du métavers

Le métavers ? Un monde virtuel où l’on peut évoluer par le biais d’un avatar personnalisé. Moya est l’un des pionniers de cet univers parallèle décrivant les versions futures d’internet. L’artiste a toujours voulu devenir une « créature qui vit dans son oeuvre ».
Objectif atteint dès 2007 par le biais de son avatar lorsqu’il s’est installé dans la plateforme Second Life. Là où Moya a généré sa planète artistique sous forme de pixels en 3D, devenant ainsi un des premiers artistes du métavers. En construisant un monde idéal dans lequel l’artiste peut, via son avatar, vivre à l’intérieur de on oeuvre, Moya a rencontré son public en direct et à distance. Quinze ans plus tard, le Moya Land virtuel est toujours là, toujours à la même adresse, toujours sur les mêmes serveurs. En schizophrène génial, il passe du réel au virtuel avec l’aisance d’un geek inoxydable. De la toile à l’écran, il mène une double vie, mais toujours dans l’oeuvre d’art. Si possible, la sienne...

Que va-t-il proposer à Nicetoile ?

Moya aime plaire et être partout. Il en sera ainsi à NICETOILE durant tout l’été. In-con-tour-na-ble ! Omniprésent.
Sur les vitres du niveau moins 1. Dans les ascenseurs bulles. Occupant l’immense fresque de 6m de haut et 20m de large, dans l’atrium…
On le rencontrera :
Au rez de chaussée, entrée Sud, où les visiteurs découvriront le Moya Museum, exposition d’oeuvres originales maxi format à contempler à travers une vitre. Petite étape ensuite au Moya Land, via un écran. Sans oublier de rêver dans le cabinet de curiosités vu par le plasticien ou devant la Moya Art Car. Une
Simca Gordini de 1945, peinte en public par l’artiste en 2013, qui court tous les deux ans le Grand Prix des voitures anciennes de Monaco (collection DPM Motors). Le message à embrayer ? Sur terre, sur mer et dans les airs, en réel ou en virtuel, tous les véhicules, à moteur ou pas, roulant ou pas, ont pu ou auraient pu être peints et customisés par Moya. Sauf que ce dernier n’a pas son permis de conduire ! Pire : il ne pratique aucun sport de glisse, ne roule pas en vélo, encore moins en trottinette. Juste un piéton. Attentif et prudent. Qui regarde passer tous ces objets en mouvement. En mouvement comme son art. Mouvant. Emouvant.

Au niveau 1, avec ambiance Moya Beach.
Soit une tonne et demi de sable pour présenter la plage idéale
de Moya, avec planche de surf, transat, parasol parés de tous les personnages du bestiaire. Ailleurs, trois mannequins portent robes, chapeaux, chaussures, sacs, là encore peints par l’artiste. Le Moya Style sort de l’eau. Tout est à vendre (prix sur demande à la réception). Pour la petite histoire, Patrick Moya n’a plus le temps de lézarder à la plage, même s’il revendique le statut d’artiste du Sud, proche d’un art du Sud, plutôt figuratif et sensuel, préférant le plein au vide. Et bourré de touches lumineuses pures jaunes, blanches, bleues ou violettes. Atmosphère méditerranéenne, pétillante, réjouissante, une fois de plus, proche de l’enfance.
Et quand Moya prend le pinceau ou le crayon d’un styliste, on a droit à la petite robe noire revisitée et à d’autres accessoires de mode customisés pour un effet waouh.

Au niveau 2, un plongeon dans l’enfance sera possible grâce à un cube immersif entièrement repensé par Moya, entouré de totems de bois à l’effigie des célèbres bêtes moyesques.
Belle découverte artistique pour un été avec un Moya dans tous ses états et tout son éclat.

Expo à découvrir à partir du 15 juillet jusqu’au 31 août

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