Université : une rentrée

Université : une rentrée (presque) normale

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a levé le voile sur les conditions matérielles dans lesquelles s’effectuera la prochaine rentrée universitaire. Elle a confirmé au journal Le Parisien d’hier une rentrée « 100% en présentiel » comme elle en avait été le vœu au début de l’été. Pour autant, ce n’est pas encore une situation « normale » comme avant l’épidémie que vont rencontrer les étudiants, même si le pass sanitaire ne sera pas obligatoire pour assister aux cours…

Alors que nous sommes dans la 4ème vague du Covid, dont les effets sont limités par la vaccination, Mme Vidal assure que tous les étudiants pourront être reçus sur les sites universitaires. Cela tranche avec les cours donnés en « distanciel » de ces derniers mois, avec tous les aléas que cela supposait, à la fois techniques (disposer d’un ordinateur et d’une connexion fiables) et humains (sentiment d’isolement, de lassitude et de découragement).
« Il n’y aura pas de jauge dans les amphis afin d’exploiter la capacité maximale des salles et permettre le 100 % présentiel. Cela veut donc dire qu’il n’y aura pas de distanciation physique  » déclare la ministre.
Le port du masque et le respect des gestes barrières resteront cependant en vigueur sur les campus.

La ministre veut "le 100 % présentiel". ©DR

Dans les universités aux effectifs très chargés, les présidents auront la possibilité de dédoubler les cours et de les transposer dans plusieurs salles pour éviter l’effet « amphi archi plein ».
Le pass sanitaire sera toutefois obligatoire à certains moments comme « les évènements festifs de rentrée organisés par les associations étudiantes, ou lorsque les universités déploient des activités culturelles, sportives - sans lien avec les cursus - dans des établissements recevant du public extérieur ».

Des campagnes de vaccination seront organisées par l’ARS sur les campus et des créneaux dédiés aux étudiants seront réservés dans les centres les plus proches. Deux millions et demi d’autotests seront mis à disposition des établissements du supérieur, ils seront gratuits.

Enfin, le pass sanitaire ne sera pas obligatoire pour les enseignants, mais ceux qui n’en disposent pas ne pourront pas participer aux fêtes d’intégration…

Photo de Une : illustration DR

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