Qualité de l'air à Toulon,

Qualité de l’air à Toulon, des résultats encourageants

La nouvelle station de mesure AtmoSud, installée à proximité du port de commerce de Toulon en juillet dernier, a livré ses premières analyses : aucune mesure ne dépasse les seuils réglementaires.

Des résultats qui encouragent les actions déjà mises en œuvre et futures pour lutter contre la pollution de l’air et faire de Toulon une ville-port propre.

« Aujourd’hui, nous avons des chiffres encourageants et sur lesquels nous appuyer », se félicitait Hubert Falco, président de TPM.

QUALITE DE L’AIR

En effet, le 28 septembre, les représentants d’AtmoSud et de la Métropole TPM ont annoncé les premiers résultats de la nouvelle station de mesure, installée il y a 3 mois, au centre du terminal portuaire Toulon Côte d’Azur, sur le toit de la Direction Départementale des Territoires et de la Mer (DDTM). Objectif : renforcer la surveillance de la qualité de l’air autour des ports, afin de mieux lutter contre la pollution.

« Jusqu’à présent, nous n’avions pas de mesure de l’impact du trafic maritime dans la rade », a insisté Gilles Vincent, vice-président de TPM.

« Cette station, dont l’emplacement a été choisi par AtmoSud, évalue la qualité de l’air dans le port, et détermine dans quelle mesure, l’activité maritime des ferries et autres navires qui fréquentent le port de Toulon, impacte la qualité de l’air.
Les résultats sont en ligne, sur le site internet d’AtmoSud depuis fin août. Un bilan hebdomadaire est également réalisé chaque vendredi »,
indiquait Pierre-Charles Maria, président d’AtmoSud. Il ajoutait : « Depuis 2017, AtmoSud est très engagée dans la lutte contre la pollution maritime et portuaire, notamment à travers plusieurs programmes européens ; comme Toulon et la Métropole, qui ont lancé plusieurs grandes actions : Escale Zéro Fumée, la Zone SECA ».

RESULTATS ENCOURAGEANTS

Sur trois mois, la station, paramétrée selon les règles et normes en vigueur, montre qu’aucune mesure, moyenne ou ponctuelle, ne dépasse les seuils réglementaires, ni même certaines préconisations plus strictes de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) (normes en vigueur), sur l’ensemble des paramètres mesurés NO2, SO2 et particules fines. Les données de ce site de surveillance s’apparentent à celles de la station de Claret et sont inférieures à celles de la station du tunnel autoroutier de Toulon (station Foch). Même si les mesures sont récentes et qu’une analyse sur une année pleine permettra d’affiner les chiffres, on constate que les mesures concernant le dioxyde de soufre sont très faibles et très en dessous des normes réglementaires et de la ligne directrice de l’OMS.

« Ces résultats sont encourageants et rassurants car toujours en-dessous des normes en vigueur, ils seront complétés par de nouvelles mesures », a conclu Dominique Robin d’AtmoSud.

Photo DR

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