David Cano : "Etelys (...)

David Cano : "Etelys cherche à se développer tout en gardant ses clients historiques"

Ancien de Robini, le directeur niçois de l’entreprise spécialisée dans les télécoms et son associé Jean-Pierre Viaggio ont pour objectif de recruter pour grandir.

L’entreprise a vu le jour en 1960, fondée par Marc Robini. Ses premiers locaux se trouvaient quartier Magnan. Professionnel des télécommunications et courants faibles, "ETR Robini" décline l’ensemble des prestations liées à leur déploiement : conseil (étude de faisabilité technique et commerciale), construction (maîtrise d’œuvre, mise en service, maintenance) et financement de projets évolutifs.

En 2012, deux salariés de l’entreprise Robini, David Cano et Jean-Pierre Viaggio, rachètent la société et la renomment Etelys. En 2016, elle s’installe dans de nouveaux locaux, sur la Promenade des Anglais.
Comme tous les systèmes technologiques, la téléphonie évolue très vite et Etelys doit sans cesse se renouveler. Avec un chiffre d’affaires en hausse et trois salariés, elle aimerait maintenant recruter pour se développer…

David Cano, comment va Etelys ?

Nous sommes rentables, notre chiffre d’affaires est en progression chaque année. Nous essayons de nous développer avec des constructeurs partenaires, pour pouvoir avancer sur les nouvelles technologies. Nous devons nous adapter à cette évolution, tout en conservant nos clients historiques.

Quelle est l’activité de la société ?


Etelys est un intégrateur en télécoms qui propose des solutions de télécommunication ou de communication (visioconférences, multi-sites, etc.). Nous sommes aussi sur d’autres domaines des télécoms, comme les réseaux informatiques, la sécurité.

Qui sont vos clients ?

Nous avons pour clients des entreprises comme Pascal Coste, des hôtels, la Fondation Lenval, des associations (ADAPEI, Fondation santé des Etudiants de France), des EHPAD (Senectis) des TPE et PME ainsi que des particuliers. Nous avons aussi des accords avec Memphis Coffee, qui a organisé dernièrement avec nous des essais de voitures Tesla avec notamment notre partenaire Wildix.

Et vos projets ?

Ce qui freine notre expansion, c’est le recrutement. C’est une activité spécifique, qui demande des profils commerciaux et techniques pas évidents à trouver. Nous avons un partenariat avec l’AFPA et nous essayons de recruter avec l’UIMM et Pôle Emploi.

L’UIMM ?

Nous sommes adhérents de l’UIMM (Union des industries et métiers de la métallurgie) car l’électronique fait partie de ce secteur et s’intéresse de plus en plus aux nouvelles technologies et donc des PME et TPE.

Avec l’évolution technologique, devez-vous aussi vous intéresser au juridique ?

Oui, la vidéo-surveillance est soumise à surveillance préfectorale et au droit du travail. Nous conseillons nos clients sur la législation. De même, les contrôles d’accès, la téléphonie (enregistrement, visio, etc.) et la géolocalisation sont soumis au droit et autorisation. Nous avons la nécessité de nous former.

Quelques chiffres

- 315 700 de chiffre d’affaires 2017.
- 3 salariés en plus des deux directeurs.
- 100 m2 de locaux Promenade des Anglais.
- 1960 date de création de l’entreprise Robini.

Photo de Une : David Cano (à droite) et Jean-Pierre Viaggio dans leurs bureaux d’Etelys. (DR P.B)

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