Mademoiselle Vernis (...)

Mademoiselle Vernis : la belle aventure de Sandrine Guirao

Après avoir ouvert son premier bar à ongles à l’aéroport de Nice, la jeune entrepreneuse poursuit sa marche en avant en créant des points de vente en France et à l’étranger.

La Niçoise Sandrine Guirao a passé son enfance à Gilette où elle a fréquenté l’école primaire. Elle est allée ensuite au collège à Saint-Martin-du-Var puis au lycée Thierry-Maulnier à Nice. Bac en poche, elle s’envole pour le Canada où elle sera diplômée de HEC Montréal.

De retour en France, en 2010, Sandrine Guirao travaille dans la finance de marché pour une banque à Paris.
"Au Canada, j’avais remarqué une profusion de bars à ongles. Le travail dans la banque ne m’intéressant pas, j’ai décidé de passer un CAP d’esthéticienne et de me lancer dans l’aventure Mademoiselle Vernis".

Sandrine Guirao, et un de ses charriot d’onglerie ! DR

En 2014, elle lance son premier bar à ongle express au sein de l’aéroport de Nice Côte d’Azur.
"Cela a tout de suite fonctionné, il y a eu une véritable euphorie. J’ai ensuite développé mon concept au sein des aéroports de Marseille, Toulouse (chariot puis boutique), Lyon (chariot puis boutique) et Bâle-Mulhouse. Ce chariot "bar à ongles" est notre ADN : la signature Mademoiselle Vernis".

En 2018, Sandrine Guirao adapte l’infrastructure en fonction de ses projets : "J’ai alors créé une autre société, toujours sous le nom de Mademoiselle Vernis, dans les centres commerciaux. C’est une autre clientèle, une autre démarche. J’ai un chariot à Cap 3000 et un stand à Carrefour Antibes".
Le corner de l’aéroport de Nice Côte d’Azur ayant fermé pour des raisons de concurrence, la Niçoise Sandrine Guirao a tenu à être présente dans sa ville :

Ouverture d’une boutique à Nice

"Je viens d’ouvrir une boutique au 32, rue de l’Hôtel-des-Postes" annonce l’entrepreneuse insatiable qui vient aussi de créer deux points de vente au Luxembourg.
"Je vais par monts et par vaux, je dois me calmer, je suis fatiguée. Maintenant, je veux consolider ce que j’ai entrepris. Plus on grossit, plus on est dans la globalité et plus c’est difficile d’être partout. Heureusement, j’ai deux managers de grande valeur et de confiance : Élodie qui s’occupe de la région (Nice, Antibes) et Christelle qui est à Lyon, Toulouse et Bâle. Les autres salariées sont des esthéticiennes".
La raison du succès de Mademoiselle Vernis ? "La différence entre nos prestations et celles des cabinets d’esthétique ou autres concurrents, c’est que nous présentons un excellent rapport qualité-prix, des marques
premiums et des techniciennes à l’écoute, expérimentées, des pros de la technique ongulaire
", répond Sandrine Guirao qui aurait pu monter un réseau de franchises, mais qui a préféré créer une SARL unipersonnelle avec des points de vente en France en nom propre.

"Mais, à l’étranger, mes points de vente sont en licence de marque. La franchise n’est pas adaptée, c’est trop cher. Je préfère la licence pour une question de souplesse".

Photo de Une : Sandrine Guirao, entourée de deux de ses esthéticiennes à Cap 3000. (DR)

deconnecte