Sylvie Wohlgemuth est a

Sylvie Wohlgemuth est a la tête de l’entreprise EMR qui monte, qui monte...

Le bien-être des clients et des salariés est le principal objectif de la gérante de l’entreprise d’ascenseurs numéro 1 régionale. Des projets pour poursuivre son développement.

Femme de l’éco 2014 (régional), Femme de l’éco 2015 (national), Manager de l’année
« Nice-Matin » 2015, Trophée Stars et métiers 2015... Sylvie Wohlgemuth collectionne les récompenses ces dernières années. Mais quel est le secret de cette gérante dynamique, née à Nancy en 1959, et arrivée à Nice à l’âge de trois ans ?

Sylvie Wohlgemuth, que veut-dire le sigle EMR ?
Electro Mécanique Raymond, du prénom de mon grand-père. EMR est une entreprise familiale, fondée par mon grand-père en 1920. Petit électricien de quartier, il l’a développée avec succès jusqu’à son décès en 1964. Ma mère, Raymonde, a pris la suite pendant vingt ans.

Comment êtes-vous arrivée dans l’entreprise ?
En 1983, j’avais 24 ans et je me destinais au professorat d’anglais ou à l’écriture. Ma mère m’a donné un ultimatum : ‘‘Ou je vends, ou tu prends la suite’’. Après réflexion, j’ai accepté et j’ai tout appris en allant sur le terrain avec les techniciens et chez les clients. J’ai commencé à développer l’entreprise. J’étais la seule commerciale pendant vingt ans. EMR comptait quatre salariés à mon arrivée, nous sommes 83 aujourd’hui. En 2000, je suis devenue gérante, depuis trois ans je suis assistée d’un directeur, Jean-Charles Benvenuti, ainsi que d’autres chefs de service.

Comment expliquez-vous cette réussite ?
L’important, c’est l’esprit d’équipe. Ce qui compte, c’est le bien-être des salariés et des clients. Nous aimons notre métier et avons la volonté de le faire le mieux possible, c’est ce que m’a inculqué ma mère. Il s’agit d’une entreprise de service. Notre parc est ancien et nous efforçons de maintenir au mieux les appareils. Nous avons beaucoup travaillé de 2004 à 2014 grâce aux travaux de conformité. Mais le gouvernement a stoppé brutalement cette obligation. Alors, nous avons repris l’activité « installation ascenseurs » en développant une clientèle différente : architectes maîtres d’œuvres, administrateurs de biens. Il a fallu réorganiser les effectifs, dispatcher les employés dans d’autres services et activités.

Les activités d’EMR ?
Ascenseurs, caméras, accessibilité pour personnes à mobilité réduite, monte-escaliers, plate-formes élévatrices, fermetures. Mais notre métier essentiel est la maintenance : la loi impose une visite toutes les six semaines pour des tâches obligatoires. Il y a beaucoup d’éléments de sécurité à entretenir, ce sont autant de sources de pannes supplémentaires. Il y a aussi des actes de vandalisme, et de négligence de certains usagers. Nous avons une obligation d’efficacité permanente. Nous devons répondre aux demandes des clients dans l’urgence .

Comment voyez-vous l’avenir d’EMR ?
Nous allons continuer à développer l’installation d’ascenseurs dans les immeubles existants pour lesquels nous sommes spécialisés, ainsi que les prises de contrats de maintenance. Nous sommes numéro 1 régional comme PME, de Menton à Saint-Tropez. Nous nous développons dans le Var en nous focalisant sur l’installation d’ascenseurs ainsi que les habillages cabines. J’ai un fils, Mathias, 35 ans, qui est actuellement consultant d’entreprises à Abu Dhabi. Il doit reprendre la suite.

9,6 ?millions de chiffre d’affaires
38 000 ?contrats d’ascenseurs
1 700 contrats portes de garage.

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