VALIANCE, des progiciels

VALIANCE, des progiciels sur-mesure

Le créateur de Valiance à Sophia Antipolis et président de l’APPIM bouscule les idées reçues. Pour lui, l’IA est une chance pour le territoire et pour les métiers !

Président fondateur de Valiance, Michel Manago a le sens de l’entreprise chevillé au corps. Après son doctorat de sciences (Nice) et son diplôme de HEC (Paris), il n’a pas attendu longtemps pour se lancer dans le grand bain. Le voici maintenant à la tête d’une SAS qu’il a créée parce qu’il ne trouvait pas au "juste prix" sur le marché le progiciel de gestion intégrée dont il avait besoin.
"Ces programmes existaient bien mais, taillés pour les grosses boîtes, étaient trop chers pour mon activité. Ils demandaient aussi beaucoup de temps de formation et d’installation. J’ai donc décidé de créer mes propres produits en m’efforçant de gommer ces difficultés" explique l’entrepreneur de Sophia Antipolis.

Un secteur concurrentiel

Quelques années plus tard, le voici en train de préparer la revalorisation de tous les apports de sa société. Vie normale pour une entreprise, déjà bien implantée dans son biotope azuréen, et qui veut maintenant se développer au delà des "frontières" du département et même de la région, en utilisant les services de consultants commerciaux pour gagner de nouvelles parts de marché.

Valiance propose des solutions qui couvrent l’ensemble des besoins de l’entreprise.

Depuis la prospection, le suivi de clientèle et la production, qu’elle soit orientée vers la fabrication ou le service : des tableaux de bord, de la dématérialisation de document, la logistique de l’approvisionnement etc.
"Notre offre est bien sûr personnalisable pour s’adapter à chaque cas. Comme je suis moi-même issu de l’industrie, je connais parfaitement les besoins et c’est pourquoi nous avons pris notre place dans un
milieu pourtant très concurrentiel
".
Ses clients sont des TPE et PME, ayant un effectif de deux à quatre-vingts personnes. Dans tous les secteurs industriels, comme l’agroalimentaire, la mécatronique, les parfums et arômes, la 3D, l’assainissement, le génie
climatique, etc.
"Nos services ont permis à un client de remporter un appel d’offres public lié à la sécurité. Car notre solution dématérialisée lui permet de transmettre en temps réel les rapports techniques qu’il doit dresser selon un process rigoureux".

Concrètement, cela se traduit par un technicien qui enregistre les données sur une tablette électronique reliée au "cloud". Vitesse d’exécution, précision, contrôle : les atouts de Valiance deviennent vite indispensables à ceux qui les ont goûtés...
Michel Manago s’est investi de longue date dans la vie économique de la région. Il est élu à la CCI de Nice Côte d’Azur, est président de l’APPIM-06
(Association des Partenaires pour la Promotion de l’Industrie Méditerranéenne). Un engagement qui lui fait dire que "les planètes n’ont jamais été aussi bien alignées" pour l’industrie du 06, avec tous les syndicats,
organismes professionnels et institutions travaillant de concert.

L’intelligence artificielle

De part sa formation et sa pratique, il se retrouve aux avant-postes des nouvelles technologies et de la nouvelle révolution industrielle qui, parfois, inquiète. "Il ne faut pas confondre intelligence artificielle et raisonnement. Ce dernier est seulement humain. L’IA s’applique aujourd’hui sur des machines qui sont programmées pour respecter des limites et des conditions. La vitesse de traitement, la capacité de mémoire permettent d’exploiter une masse de données en un temps record. Ce qui donne, aujourd’hui, la possibilité d’apporter beaucoup d’intelligence en associant machine et résultats. Par exemple, pour préparer un dossier, un avocat ne peut évidemment pas avoir en tête des milliers de cas de jurisprudence. La
machine, si. Elle mettra son intelligence artificielle à son service en classant et ordonnant. Elle lui servira d’assistant, mais au final, l’expertise de l’avocat reste irremplaçable
".
Michel Manago est donc optimiste : pour lui, l’IA facilitera le travail et créera des emplois pour fabriquer et entretenir ces robots.
Jean-Michel CHEVALIER

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