L’empreinte carbone digitale des assurés : L’exemple de la MAIF
- Par Luna Arcidiaco, étudiante M2 Juriste d’Affaires --
- le 9 janvier 2025
Par Luna Arcidiaco, étudiante M2 Juriste d’Affaires, Université Cote d’Azur
Membre de l’ANEJA
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Cycle "Droit des assurances approfondi - L’influence des nouvelles réglementations RSE sur l’assurance"
Aujourd’hui, il est difficile d’imaginer sa vie sans son téléphone. Les objets connectés sont devenus indispensables à nos quotidiens. En terme de chiffre, le nombre de téléphone vendu mondialement chaque année atteint le milliard. Tout cela dans un contexte où les risques liés au changement climatique augmentent considérablement. C’est ici que l’assurance joue un rôle clé : en respectant les nouvelles réglementations RSE, notamment en réduisant son empreinte carbone digitale et en accompagnant ses assurés pour qu’ils adoptent, eux aussi, des pratiques plus responsables.
C’est le cas de la MAIF, qui se positionne comme acteur du numérique responsable. Il est important de souligner que la MAIF ne s’est pas contentée d’appliquer les nouvelles réglementations RSE mais elle est allée au delà, en se saisissant de deux axes majeurs inhérent à la société actuelle étant la digitalisation et la durabilité.
La MAIF a réalisé une étude en 2021 avec OpinionWay sur l’impact du numérique dans la société. Selon laquelle, un français sur deux se sent assez informé pour agir en faveur d’un numérique responsable. Cependant, deux Français sur trois souhaitent modifier l’impact environnemental de leurs habitudes digitales, même si cela ne semble pas perçu comme une priorité.. En réponse à ces observations, la MAIF et la société Réputation Squad ont élaboré un guide pour aider les assurés à réduire leur empreinte carbone digitale visant à responsabiliser les individus en leur montrant que chacun a un rôle à jouer dans la lutte contre l’urgence climatique.