Cannes : casinos et prix de revient de la crise sanitaire

Deuxième plus grande ville des Alpes-Maritimes après Nice, « Cannes présente une situation financière saine qui lui a permis de faire face à la crise sanitaire  » note la Chambre. Toutefois, la baisse des recettes enregistrée en 2020 a été plus marquée que dans la moyenne des communes, en raison notamment du caractère touristique de la ville. Au total, le coût net de la crise sanitaire s’élève à 7,8 M€ en 2020 et 5,1 M€ en 2021.

«  Les évolutions constatées depuis 2016 dans les finances et les ressources humaines reflètent des efforts de gestion de la commune ; elles traduisent également la montée en compétence de la communauté d’agglomération Cannes Pays de Lérins ainsi que la rationalisation de la carte intercommunale » poursuivent les magistrats financiers.

Les trois casinos cannois constituent des acteurs économiques locaux importants qui ont été particulièrement affectés par la crise sanitaire en raison des fermetures imposées. Ils représentent également une source de revenus pour la commune. Ainsi, les prélèvements sur les produits des eux se sont élevés à un total de 21,9 M€ pour les quatre exercices 2017 à 2020. Mais les procédures pour le renouvellement des délégations de service public relatives à l’exploitation des casinos « Croisette » et « les Princes » se sont révélées infructueuses.
La ville a donc relancé la procédure et a autorisé la société d’économie mixte pour les événements cannois (SEMEC) à se porter candidate. Par délibérations du 27 juin 2022, la commune a finalement attribué l’exploitation du casino Croisette par convention à la société fermière du casino municipal de Cannes (groupe Barrière), délégataire antérieur. Par délibération du même jour, l’exploitation du casino les Princes a été attribuée à la SAS Casino Les Princes (groupe Jesta).

Les différents rapports et les réponses de la mairie sont consultables en ligne sur le site de la chambre régionale.