Cavalaire-sur-Mer : « Célébrer le 14 juillet, c’est réaffirmer notre adhésion à notre République »
- Par Gilles Carvoyeur --
- le 22 juillet 2024
Cela fait 235 années que les murs de la Bastille sont tombés. Et depuis, Liberté, Égalité, Fraternité, les valeurs portées par la Révolution française, sont devenues nos valeurs communes.
Pour Philippe Leonelli, maire de Cavalaire-sur-Mer : « Cette fête nationale appartient à tous les Français. Et, chaque année, nous nous retrouvons autour de nos armées, dans le respect de nos différences, pour célébrer notre communauté de destin. C’est, certes, un moment de fierté collective, mais c’est aussi un moment de gravité ».
Le premier magistrat a ajouté : « Ce jour de fête nationale, le 14-Juillet, est une nouvelle occasion pour nous de rendre hommage à celles et ceux qui sont morts pour la paix et la liberté, car cette date représente un signal fort d’émancipation et d’espérance.
Ce message universel de la France libre et révolutionnaire a d’ailleurs traversé les décennies et parcouru les continents ».
Le Général de Gaulle ne disait-il pas : « Il existe un pacte multiséculaire entre la grandeur de la France et la liberté du monde ».
La Fête nationale célèbre le grand souffle de liberté, le nécessaire besoin d’égalité, autour desquels la République s’est édifiée dans notre pays. Car ce sont bien les valeurs républicaines que nous célébrons aujourd’hui.
Puis, le maire a repris : « Le 14-Juillet est aussi une fête joyeuse, conviviale, musicale, mais c’est d’abord et avant tout une fête qui a du sens. C’est pourquoi, il est important de réaffirmer avec force notre adhésion à notre République, à ses principes, à ses règles incontournables à mon sens, à ses objectifs ».
UN AUTRE RÉGIME
L’élu municipal a poursuivi : « Le 14 juillet 1789, le peuple de Paris prenait la prison de la Bastille, symbole de tous les arbitraires, de toutes les oppressions et de toutes les injustices.
Cet événement annonçait la naissance d’un autre régime, républicain, dont la devise, officialisée en 1848 et inscrite sur les frontons des édifices publics depuis 1880, se résume en trois mots fondamentaux : Liberté, Égalité, Fraternité.
Le 14-Juillet nous rassemble, chaque année, devant nos monuments aux morts qui portent gravés les noms de tous les martyrs, tombés au champ d’honneur des conflits des temps modernes. Le 14-Juillet nous rappelle le souvenir de la prise de la Bastille de 1789. Une journée d’effervescence parisienne, 72 heures après le renvoi de Jacques Necker, ministre des Finances de Louis XVI », a rappelé Philippe Leonelli.
« Une révolte ? » s’interrogea Louis XVI. « Non, Sire, c’est une révolution ! » lui a répondu le duc de Liancourt, François de la Rochefoucauld.
Car, célébrer la Fête nationale, c’est se souvenir des sacrifices, des drames de notre Histoire, pour les transmettre aux plus jeunes, afin que ne s’effacent jamais de notre mémoire collective, ces étapes fondamentales qui ont forgé la France d’aujourd’hui, ses valeurs, ses devoirs.
« La Patrie se compose des morts qui l’ont fondée aussi bien que des vivants qui la constituent » écrivait Victor Hugo.
UN MOMENT FORT DE L’HISTOIRE
« Plus que jamais, l’expérience nous invite individuellement et collectivement, à la plus grande vigilance, à la plus grande lucidité, à la plus grande prudence face aux dérives toujours possibles, et particulièrement nombreuses.
Quand les temps sont difficiles, le réflexe du repli sur soi est prégnant alors qu’il faudrait être, au contraire, solidaire pour favoriser l’idée du progrès et lutter contre l’impondérable.
Célébrer chaque année le 14-Juillet, c’est donc célébrer un moment fort de notre Histoire. C’est aussi mettre à l’honneur la République, notre République. C’est enfin rappeler que la nation française a fait de cette date, depuis le début de la 3ème République, sa fête nationale.
Une fête que nous célébrons toujours avec autant de ferveur. Et au-delà du contenu même de la journée du 14 Juillet 1789 et de ses conséquences, le 14 Juillet représente le symbole d’un nouveau mode d’intervention du peuple dans le déroulement de son histoire », a conclu Philippe Leonelli.