Christian Estrosi demande à Bruno Retailleau de revenir sur l’interdiction du recours à la vidéoprotection dans les cellules de garde à vue
- Par Service Rédaction --
- le 28 novembre 2024
Depuis plusieurs semaines, la vidéoprotection n’est autorisée dans les cellules de garde à vue que dans trois cas : risque d’évasion, menace pour le gardé à vue et menace pour autrui. La surveillance qui doit demeurer s’effectue par des policiers affectés à cette mission, autant d’effectifs en moins sur la voie publique. Christian Estrosi, Maire de Nice, Président de la Métropole Nice Côte d’Azur, Président délégué de la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a écrit à Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, pour lui demander de « rétablir une disposition aussi utile que nécessaire pour [les policiers et les gendarmes] comme pour les gardés à vue ».
En tant que Président de la Commission Consultative des Polices municipales, il rappelle que « la vidéoprotection au sein des cellules de garde à vue permettait aux policiers et gendarmes de surveiller facilement l’ensemble des cellules et de dégager plus de temps pour l’opérationnel de terrain ». Attaché à la défense des agents œuvrant à la sécurité de tous, Christian Estrosi estime que cela va « imposer à nos policiers des rondes très régulières pour assurer la sécurité des personnes gardées à vue » et craint « une explosion des démarches administratives sous lesquelles nos policiers et gendarmes croulent déjà ». Autant de facteurs qui auraient des conséquences désastreuses pour l"édile, avec « moins de temps pour accueillir les victimes et enquêter sur le terrain » et un risque de « dégradation généralisée du service rendu à la population et des conditions de travail des forces de l’ordre ».