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Intempéries : Pour le maire de Nice, « ce qui est nouveau, c’est la périodicité »

« Ce n’est pas un phénomène nouveau, ce qui est nouveau c’est la périodicité. Je n’ai pas mémoire d’avoir connu ce type d’incident au début du mois de mars », a déclaré Christian Estrosi, lundi, au cours d’une conférence de presse organisée au lendemain d’abondantes précipitations et de vents forts sur Nice et sa métropole.


« La montée du Paillon, la montée du Var et la montée du Magnan sur Nice ou Saint-Laurent-du-Var par exemple ont été d’un niveau exceptionnel. Sur le Paillon, nous avons eu une hauteur d’eau jusqu’à 127 centimètres, là où le seuil d’alerte est à 112. On a dépassé le trait rouge  », a précisé le maire de Nice et président de la métropole Nice Côte d’Azur. «  La grosseur des eaux chez nous ne vient pas de la montagne puisqu’elle était contenue par la neige mais d’en-dessous de 1 200 mètres. Imaginez que nous ayons le même niveau de chutes d’eau sur le moyen littoral et sur le littoral au mois d’avril, au moment de la fonte des neiges, je ne vous dis pas ce qui se passerait… ».

Christian Estrosi a demande la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les intempéries du 2 et 3 mars. ©S.G

Pour Christian Estrosi, c’est une conséquence du réchauffement climatique : « Nous avons connu un épisode orageux méditerranéen. Traditionnellement ils se produisent à l’automne. Ils se déplacent maintenant en février, en mars ». Il est pour lui plus que jamais nécessaire de « végétaliser les sols », de « faire sauter du béton », a-t-il assuré, en référence au prolongement de la « coulée verte » en lieu et place de l’ancien TNN et du palais Acropolis, en cours de démolition. M. Estrosi a ajouté avoir demandé « des études pour construire un nouveau lycée dans les quartiers est de Nice (afin de) supprimer le lycée Guillaume Apollinaire qui présente des risques. Je ne m’en réjouis pas mais l’épisode d’hier vient conforter notre analyse ».
Il a également indiqué avoir demandé au ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, de reconnaitre l’état de catastrophe naturelle pour les zones de la métropole touchées, quelques jours après avoir fait une demande similaire pour la ville de Nice après les très fortes pluies du 26 février. «  Nous avons à agir de manière préventive mais nous n’empêcherons pas le climat d’évoluer. Je sais simplement que nous sommes dans la réactivité », a-t-il reconnu.

Photo de Une : Christian Estrosi a donné une conférence de presse à la suite des intempéries de ces 2 et 3 mars ©S.G

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