L’ACSPMG rend hommage au gendarme Lambert assassiné en 1851

Chaque année le 5 décembre, l’Association des Collectionneurs pour la Sauvegarde du Patrimoine de la Maréchaussée à la Gendarmerie (ACSPMG) rend un hommage solennel au brigadier Lambert, assassiné par les insurgés le 5 décembre 1851, lors de l’insurrection du Var.

Engagée dans le devoir de mémoire, l’ACSPMG, avec le soutien du Souvenir Français de Cuers, entretient régulièrement la tombe du brigadier décédé lors de l’insurrection provoquée après le coup d’État de Napoléon III, le neveu de l’Empereur.

RENOVATION

Mais l’action de l’association ne se limite pas à l’entretien des tombes des gendarmes morts pour la France. Depuis bientôt vingt ans, elle mène un travail, minutieux et rigoureux, de constitution d’archives patrimoniales portant sur l’Arme.

«  Après s’être portée acquéreur de deux médaillons, mettant en exergue l’action de la gendarmerie et celle des insurgés, l’association a acquis un document historique pour compléter ses collections patrimoniales. Elle va également faire procéder à sa rénovation, en partenariat avec l’atelier de reliure de la Légion Étrangère  », indique Nicolas Moulin, adjudant de gendarmerie et président de l’ACSPMG.

Il ajoute : «  Cet ouvrage, dénommé « Notice historique sur la révolution du mois de décembre 1851  », compte une cinquantaine de feuillets écrits en 1852 par le chef escadron de gendarmerie Pierre Cochet de Savigny, alors directeur du journal de la gendarmerie. Il relate, département par département, l’action de la gendarmerie au cours de cette période insurrectionnelle et décrit, notamment, les événements qui se sont déroulés dans le Var. Cet ouvrage historique va rejoindre les collections patrimoniales de l’ACSPMG.

Nicolas TUDORT