L'essentiel de l'actualit

L’essentiel de l’actualité de ce mercredi 29 novembre

EDM à quitte ou double

Eric Dupond-Moretti sera fixé sur son sort cet après-midi lorsqu’à 15 heures la Cour de Justice de la République, qui juge les ministres en exercice, rendra sa décision dans l’affaire de la « prise illégale d’intérêts » qui l’a occupée pendant deux semaines d’audiences. Acquitté, le garde des Sceaux pourra poursuivre son action place Vendôme, condamné il devra sans doute quitter le gouvernement et mettre un terme à sa carrière politique. Il est reproché à EDM d’avoir utilisé ses fonctions pour régler des comptes avec quatre magistrats, ce dont il s’est défendu devant la CJR. Il risque jusqu’à un an de prison avec sursis et une peine inéligibilité, cette dernière n’ayant pas été réclamée par le procureur.

Israël-Hamas : point de situation

Sixième jour de trêve entre Israël et le Hamas. Un nouvel échange d’otages est attendu après la libération hier de douze personnes détenues par le groupe terroriste et de trente prisonniers palestiniens. Le Qatar, les États-Unis et l’Egypte poursuivent des négociations pour que cette pause se poursuive ainsi que le processus de libération des otages. « Notre objectif principal à l’heure actuelle, et notre espoir, est de parvenir à une trêve durable qui mènera à de nouvelles négociations et, finalement, à la fin de la guerre », a déclaré le porte-parole du ministère des affaires étrangères du Qatar. De son côté, l’ONU s’inquiète d’un « risque élevé de famine » dans l’enclave palestinienne.

Gaza : des dégâts dantesques

Presque deux mois après l’attaque terroriste du Hamas, les images satellites montrent des dégâts très importants dans le nord de la bande de Gaza. Entre 70 000 et 90 000 immeubles auraient été touchés par des tirs, et pour beaucoup rasés ou rendus inhabitables selon deux universitaires américains. Le secteur où Tsahal est intervenu semble le plus impacté par les destructions. Le Hamas annonce 14 000 morts depuis le début du conflit, chiffre impossible à vérifier.

Fonctionnaires et neutralité

Saisie par le tribunal du travail de Liège, la cour de justice européenne (CJUE) a décidé qu’une administration publique peut interdire le port visible de tout signe révélant des convictions philosophiques ou religieuses «  afin d’instaurer un environnement totalement neutre  ». La juridiction avait été saisie par une commune belge ayant interdit à l’une de ses employées de porter le voile. Cette décision est sur le principe applicable à tous les employés des administrations dans tous les pays de l’UE, même pour ceux qui ne sont pas au contact du public. Mais la CJUE a pris soin de noter que la décision finale revient aux juridictions nationales : « chaque État membre, et toute entité infra-étatique dans le cadre de ses compétences, disposent d’une marge d’appréciation dans la conception de la neutralité du service public qu’ils entendent promouvoir sur le lieu de travail, en fonction du contexte propre qui est le leur ».

Le yoga avait bon dos

Le journal Libération a annoncé hier que le gourou d’une secte internationale de yoga tantrique, Gregorian Bivolaru, a été interpellé à Paris, et qu’une quarantaine d’interpellations ont été réalisés partout en France, dont douze dans les Alpes-Maritimes. Le gourou avait déjà été condamné pour viol en Roumanie. Recherché par Interpol pour « traite de personnes », « séquestration en bande organisée », « viol » et « abus de faiblesse en bande organisée par des membres d’une secte », il a été le point central de ce vaste coup de filet. Sa secte était présente à Nice.

Visuel de Une : le gourou d’une secte internationale de yoga tantrique a été interpellé à Paris - Illustration DR

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