L’essentiel de l’actualité de ce lundi 17 juin
- Par Jean-Michel Chevalier --
- le 17 juin 2024
Dernière ligne droite avant le Bac…
L’épreuve de philosophie va ouvrir la session du baccalauréat demain pour plus de 540 000 candidats de la filière générale et technologique. Les élèves de terminale et les candidats libres passeront ensuite les épreuves écrites de spécialités du 19 au 21 juin, puis le grand oral entre le 24 juin et le 3 juillet. Il sera alors temps de penser aux vacances pour ceux qui seront reçus et à qui ParcoursSup aura donné satisfaction. Mais en attendant, pas de stress et concentration.
LR : toujours la confusion
« J’ys suis, j’y reste » : la justice a donné raison à Éric Ciotti en invalidant son exclusion de LR et de sa présidence par le bureau politique du parti qui avait décidé à deux reprises pour son départ. Le tribunal ne s’est en revanche pas prononcé sur le fond de l’affaire, mais le député des A-M a retrouvé sa liberté de manœuvres pour les investitures et le financement de la campagne électorale des législatives anticipées. Pour autant, l’affaire est encore loin d’être soldée chez LR où les partisans d’une alliance avec le RN et ceux qui s’y opposent totalement campent sur leurs positions. Si Macron manque son pari électoral au soir du 7 juillet, il aura au moins réussi l’éclatement des Républicains et… le rassemblement de la gauche derrière un même étendard.
Un candidat LR contre Eric Ciotti
Dans la 1ère circonscription des Alpes-Maritimes, les Républicains ont investi un candidat contre leur président Éric Ciotti qui brigue le renouvellement de son mandat détenu depuis 2012 dans le quartier historique de Nice. Il s’agit de Virgile Vanier, un entrepreneur de 43 ans, ancien président de l’association des sommeliers Nice Provence Côte d’Azur, « sympathisant de droite », chargé de mettre à mal celui à qui le comité directeur de LR reproche d’avoir fait alliance avec le RN, avec Claire Lopetrone comme suppléante. Dans cette même circo, seront aussi candidats Graig Monetti (Ensemble/Horizons), adjoint au maire de Nice avec Pierre Fiori comme suppléant ; Olivier Salerno (Nouveau Front populaire/LFI) avec Anne-Laure Chaintron comme suppléante, et Alain Langouet (Lutte ouvrière) avec Corine Laroche comme suppléante ; Maxime Bovis avec Thomas Barbotto comme suppléant, et Lalla Chama Ben Moulay, avec Gisèle Serreau comme suppléante.
62 candidats communs LR-FN
La Commission nationale d’investiture des Républicains a annoncé hier avoir investi près de 400 candidats dans 93 départements et dans les circonscriptions des Français de l’étranger. De son côté, Éric Ciotti a annoncé qu’au moins 62 candidats se présenteront sous la bannière LR-RN aux Législatives, assurant que « d’autres [les] rejoindront par la suite ». Parmi ces candidats figurent notamment Christelle d’Intorni, député LR sortante des Alpes-Maritimes ; Charles Prats, magistrat ; Sophie Vaginay, maire de Barcelonnette.
Front Popu : bisbilles sur les investitures
À gauche, des grincements de dents ont accompagné l’annonce de la candidature d’Adrien Quatennens (LFI), condamné pour violences conjugales, et soutenu par Jean-Luc Mélenchon. Devant la mobilisation des féministes, le député du Nord sortant s’est finalement retiré. Colère de Raquel Garrido et d’Alexis Corbière, députés sortants de Seine-Saint-Denis, qui dénoncent « une obscure commission électorale de LFI » qui ne les a pas réinvestis. Ils se sont rendu coupables de crise de lèse-majesté en critiquant Mélenchon, lequel a dit que « les investitures à vie n’existent pas », enfin sauf lorsqu’il s’agit de la sienne.
Des sportifs appellent au sursaut républicain
Des personnalités du sport français ont publié une tribune sur L’Equipe pour appeler à voter contre l’extrême-droite aux législatives. « Nous sommes bien conscients des difficultés grandissantes que beaucoup rencontrent pour joindre les deux bouts, de la colère face aux inégalités, du manque d’engagement et de la peur de l’avenir. Mais en tant que sportives et sportifs professionnels, entraîneurs et décideurs, nous ne pouvons nous résigner à voir l’extrême droite prendre le pouvoir dans notre pays » écrivent-ils. Les footballeurs Kylian Mbappé et Marcus Thuram ont pris des positions similaires.