L’essentiel de l’actualité de ce mardi 2 juillet
- Par Jean-Michel Chevalier --
- le 2 juillet 2024
Maintien et désistement pour le second tour
Philippe Pradal (Ensemble-Horizons) a annoncé hier son retrait pour le second tour dans la 3ème circonscription des A-M qui opposera donc Bernard Chaix (Union des droites, 41 %) à Laure Quignard (NFP-LFI 27,2 %). Le député sortant avait recueilli 25,36 % des voix. En revanche, dans la 1ère circonscription, Graig Monetti (majorité présidentielle 22,8 %) maintient sa candidature pour le second tour face à Eric Ciotti (union des droites 41 %) et à Olivier Salerno (NFP-LFI 26,6 %) dans une triangulaire. Globalement, c’est une mauvaise soirée pour les candidats soutenus par Christian Estrosi puisque Gaël Nofri dans la 5e a été terrassé par Christelle d’Intorni (Union des droites).
Dans la 1ère, le « cas » Monetti
Dans la 1ère circonscription, Eric Ciotti se retrouve donc en triangulaire avec le représentant du Nouveau Front populaire et avec Graig Monetti, adjoint au maire de Nice, qui espérait faire tomber le député sortant mais qui n’est arrivé qu’en troisième position, se qualifiant tout de même pour le second tour. À gauche, il lui est demandé avec instance de se désister au nom d’un barrage républicain face au représentant de l’union des droites, mais l’adhérent d’Horizons maintient sa candidature. À moins que des tractations nationales ne viennent d’ici ce soir modifier la donne.
Dans la 5e, Gaël Nofri annonce un recours
Battu par Christelle d’Intorni (LR Union des droites) élue dès le premier tour, l’adjoint au maire de Nice Gaël Nofri (Horizons) a annoncé hier avoir déposé un recours. Il considère que la candidature de Pierre Benoit, qui se revendiquait de la majorité présidentielle, a été orchestrée par la député sortante pour lui siphonner des voix et que les électeurs ont été trompés puisque ce candidat n’était en réalité pas soutenu par Horizons comme il le prétendait. Une basse manœuvre pour Gaël Nofri qui pointe aussi une utilisation du logo LR par la députée réélue, des accuiations sans fondement pour Christelle d’Intorni.
Jusqu’à 18 heures aujourd’hui...
En matière de désistement, la situation restait assez confuse hier et semblait être étudiée au cas par cas par les états-majors politiques. Hier soir, 155 candidats engagés dans des triangulaires s’étaient désistés – dont trois ministres Sabrina Agresti-Roubache, Marie Guévenoux, Fadila Khattabi – et en majorité des représentants de la gauche pour tenter d’empêcher l’élection d’un représentant du RN. En jeu : priver le parti à la flamme d’une majorité absolue à l’Assemblée. La limite des dépôts de candidature pour le second tour est fixée aujourd’hui à 18 heures.
L’inquiétude des Universités et grandes écoles
Parmi les nombreuses réactions à la vague RN, celle des universités et des grandes écoles qui évoquaient hier la mise « en danger » de l’enseignement supérieur et « la chance qu’il offre à toute la jeunesse ». Dans un communiqué, elles estiment que « la menace est immédiate, réelle et inédite » et « doit être affrontée avec gravité et détermination ». Les signataires représentant notamment 74 universités soulignent « des principes d’exclusion, de repli, mais aussi sur la peur et le rejet de l’autre » qui mettent en danger notre enseignement supérieur et la chance qu’il offre à toute la jeunesse, quels que soient son parcours, ses origines et son milieu social ».
Vous le saurez aussi…
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