L'essentiel de l'actualit

L’essentiel de l’actualité de ce lundi 27 janvier

Israël-Hamas : les libérations se poursuivent

Quatre jeunes femmes israéliennes ont été libérées ce week-end par le Hamas après plus de 470 jours de captivité. Elles effectuaient leur service militaire dans un poste d’observation de la bande de Gaza lorsqu’elles furent prises en otage. Israël a relâché de son côté 200 prisonniers palestiniens. Donald Trump propose de déplacer les Gazaouis vers l’Égypte et la Jordanie dans le cadre d’un plan de paix. « On parle d’environ 1,5 million de personnes, et on fait tout simplement le ménage là-dedans » a-t-il expliqué avec sa délicatesse coutumière.

Plages de Menton : la préfecture veut annuler les DSP

Relevant de «  potentielles irrégularités » à l’occasion du contrôle de légalité, la préfecture des Alpes-Maritimes a annoncé avoir demandé la résiliation de délégations de service public dans les procédures d’attribution des plages de Menton. Ayant demandé à la mairie de la ville des citrons de résilier les contrats dans le cadre d’un recours gracieux, et après des « échanges jugés non conclusifs, et en l’absence de résiliation, le préfet a donc saisi le tribunal administratif de Nice pour demander la suspension et l’annulation de ces contrats  ». Par ces DSP, la commune a autorisé des sociétés privées à exploiter le domaine maritime concédé par l’État.

Trump, le pétrole et la défense de l’Europe

Lors de sa visio avec les chefs d’entreprises réunis au 55e sommet de Davos, Donald Trump s’en est pris aux pays pétroliers qui n’ont pas baissé les prix du baril depuis deux ans et demi. Pour le président US, cela aurait «  interrompu tout de suite la guerre en Ukraine » en coupant les vivres à Moscou qui n’aurait plus été en mesure de financer sa guerre en Ukraine. Il va aussi « demander aux pays de l’Otan de porter leurs dépenses de défense à 5 % du PIB », ce qui reviendrait pour la France à plus que doubler son budget militaire…

Stellantis va investir aux États-Unis

Le président du conseil d’administration de Stellantis – Peugeot, Fiat, Chrysler, Jeep, Opel etc – a pris Donald Trump au mot : son groupe investira 5 milliards de dollars aux États-Unis pour assurer la production sur place de divers véhicules destinés au marché local. Trump avait accusé le constructeur de transférer des emplois américains vers le Mexique, et le menaçait de sérieuses mesures de rétorsion. L’hôte de la Maison Blanche a été entendu par Stellantis et a mis aussi la pression sur les entrepreneurs de tous secteurs réunis la semaine dernière à Davos.

Visuel de Une : illustration ©DR