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L’essentiel de l’actualité de ce mercredi 25 juin
- Par Jean-Michel Chevalier --
- le 25 juin 2025
Nice : les drapeaux israéliens de la mairie devant le TA
Le tribunal administratif de Nice s’est penché hier en référé sur les recours déposés par des militants propalestiniens qui réclament que les drapeaux israéliens installés sur la façade de l’hôtel de ville de la capitale de la Côte d’Azur après l’attaque du Hamas soient retirés. Le maire Christian Estrosi refuse qu’ils soient enlevés malgré la récente demande de Laurent Hottiaux, préfet des A-M, et maintient que ces drapeaux resteront en place jusqu’à ce que le dernier otage retenu à Gaza soit délivré. Pour Maître Mireille Damiano, avocate des plaignants, ces drapeaux israéliens sont perçus comme un soutien à la politique d’Israël alors que le soutien aux otages peut se manifester autrement, par exemple avec l’affichage des visages des personnes retenues, ce que personne n’a contesté. Pour la ville, représentée par Maître Pauline de Fay, il s’agit d’un « engagement de solidarité, humanitaire » sans « message politique ».
Iran : de très timides signes d’apaisement
Bonne nouvelle pour les automobilistes ? Le prix du pétrole est en baisse à la production depuis que Donald Trump a affirmé que la Chine peut désormais continuer à en acheter en Iran. Les cours du Brent ont aussitôt perdu 4,5 %, ce qui ne signifie pas pour autant que ce recul se traduira à la pompe… Sur le plan militaire, la situation serait (conditionnel !) plutôt à la détente puisque le président américain a déclaré qu’Israël n’attaquera pas l’Iran et qu’il ne souhaite pas de changement de régime au pays des mollahs de crainte d’un chaos. Plus critique, Emmanuel Macron a déclaré craindre « un risque accru » d’enrichissement clandestin d’uranium après les frappes sur les sites nucléaires iraniens, la France appelant toujours à un apaisement.
Trump bafoué, Trump pas content
Malgré quelques signes de bonne volonté de part et d’autre, le cessez le feu accepté selon Trump par Israël et l’Iran sous l’égide des États-Unis a pourtant été violé par des tirs croisés, ce qui a mis le président américain dans une colère noire. Pour lui, les deux belligérants « ne savent pas ce qu’ils foutent », sinon que l’autorité alléguée du président américain a été ouvertement bafouée. « Je ne suis vraiment pas content d’Israël » a-t-il déclaré, estimant que l’État hébreu « a beaucoup tiré, et maintenant j’entends dire qu’il s’est senti violé par une seule roquette qui n’a atterri nulle part (…) Je n’ai pas aimé le fait qu’Israël se soit déchargé juste après que nous ayons conclu l’accord ». Il est à craindre que, pas plus qu’en Ukraine, il ne réussisse à établir la paix en 24 heures…
RGPD européen : pour plus d’efficacité
La Commission, le Parlement européen et le Conseil se sont accordés sur la proposition de la Commission visant à garantir « une coopération plus efficace et plus rapide » entre les autorités de protection des données (APD) dans le cadre de l’application du RGPD. Les nouvelles règles, qui s’appliqueront aux cas impliquant plusieurs États membres, permettront d’offrir aux citoyens des recours plus rapides en cas d’usage abusif de leurs données et une plus grande sécurité juridique aux entreprises. Elles préciseront la procédure à suivre lorsque les citoyens déposent une plainte et garantiront que les plaignants soient dûment impliqués dans la procédure.
Ukraine : non mais allo quoi…
La Commission a proposé d’intégrer l’Ukraine dans la zone d’itinérance de l’Union européenne à partir de janvier 2026. Cette intégration permettra notamment aux Ukrainiens d’appeler, d’envoyer des messages et d’utiliser leurs données mobiles dans les 27 États membres de l’UE sans frais supplémentaires. « Nous voulons que les citoyens ukrainiens puissent rester en contact avec leurs proches, qu’ils se trouvent dans l’Union européenne ou en Ukraine. Une fois de plus, nous réaffirmons notre engagement indéfectible à soutenir l’Ukraine et sa population » a commenté Ursula von der Leyen.
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