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Le logement est devenu « un sujet d’urgence vitale » pour le préfet des Alpes-Maritimes

« Nous avons besoin de plus de logements, non pas pour bétonner, et c’est vrai qu’en ce moment le logement n’a pas forcément bonne presse, surtout en ces périodes électorales (à moins de six mois des municipales, NDLR) qui ne sont jamais des périodes très favorables pour le logement, mais tout simplement parce que si nous ne construisons pas plus dans notre département, tous types de logements, alors c’est la croissance économique qui sera impactée », a assuré Laurent Hottiaux, qui a pris ses fonctions en mai dernier. « Vous le vivez quotidiennement, et dans tous les services publics nous avons de très grosses difficultés de recrutement  », a-t-il ajouté, invité le lundi 22 septembre à participer à l’assemblée générale de la chambre de commerce et d’industrie Nice Côte d’Azur.

Construire plus et plus intelligemment

« Ces difficultés sont sans précédent et elles sont liées à la pénurie de logements, au caractère extrêmement limité du marché locatif dans notre département, également impacté par le tourisme mais pas uniquement. C’est aussi un sujet de cohésion sociale et territoriale et un sujet intergénérationnel  », a ajouté M. Hottiaux pour qui «  nous sommes en train de créer une situation où nous sacrifions les générations futures » dans un certain nombre de communes, sans les nommer. « Le logement est d’intérêt général et la situation est devenue extrêmement critique  ».
Il a reconnu qu’il y avait des « contraintes très fortes » comme la loi Littoral et la loi Montagne ainsi que « des risques multiples et variés » mais il a également relevé que « nous avons la capacité, sans bétonner notre département, à construire plus et à construire plus intelligemment. Et aujourd’hui c’est un sujet d’urgence vitale ».

Photo de une ©SG