Le Var rend hommage (...)

Le Var rend hommage aux Justes parmi les Nations

Le 16 juillet 1942, 13 000 juifs français étaient arrêtés et déportés dans la rafle du Vélodrome d’hiver.

Des camps de la mort, seuls quelques dizaines de survivants reviendront.

Se souvenir aujourd’hui, c’est un devoir de mémoire de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants lâchement assassinés. Se souvenir aujourd’hui, c’est veiller à ce que jamais plus de telles atrocités puissent se reproduire.

A LA VALETTE

A La Valette du Var, la Ville a rendu hommage aux Justes parmi les Nations, au square Judith et Édouard-Picot, deux justes parmi les 4 000 Français reconnus « Justes ».

La cérémonie s’est déroulée en présence de M. Tmim, 1er adjoint, représentant Thierry Albertini, le maire, de Mme Londner, du CRIF Marseille Provence, de MM. Londner, délégué du Comité français pour Yam Vashem, Bensimon pour le CCITV, Mateos, chef de la police municipale, Delplace, administrateur de l’Union des Blessés de la Face et de la Tête, du lieutenant Mottet du Centre d’Incendie et de Secours, du capitaine de la Vergnolle de la 4ème batterie du 54ème Régiment d’Artillerie, et du père Mariusz.

A TOULON

A Toulon, c’est au mémorial de la Déportation et de l’Internement que les autorités civiles et militaires se sont retrouvées pour la Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites de l’État français et d’hommage aux « Justes » de France.

Autour d’Evence Richard, préfet du Var, se trouvaient Josée Massi, maire de Toulon, de nombreux élus de Toulon, des représentants des anciens combattants et de Serge Coen, délégué régional du comité Français pour Yad Vashem et plusieurs représentants cultuels.

Puis, le cortège s’est rendu Place de la Visitation pour le dévoilement d’une plaque commémorative en hommage aux Sœurs Marie-Thérèse Roux, Mère Supérieure du Couvent de la Visitation, et Jeanne Hertel, son assistante, reconnues « Justes » parmi les nations par l’Institut Yad Vashem du Mémorial de la Shoah.

Cette cérémonie s’est déroulée en présence du neuropsychiatre Boris Cyrulnik, dont les parents, juifs polonais, ont été arrêtés et déportés en 1942, lui-même ayant échappé à cette arrestation alors qu’il avait 5 ans grâce au courage de son institutrice.

Photo PRESSE AGENCE.

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