Max Bauer s'engage avec

Max Bauer s’engage avec l’Union des Hyèrois

Né en 1961, à Casablanca, au bord de cette Méditerranée qui n’a jamais cessé de l’appeler, Max Bauer a 17 ans quand il quitte le lycée Dumont-d’Urville de Toulon.

Après un long parcours de chef d’entreprise, il explique ce qui l’a conduit à s’engager auprès de l’Union des Hyèrois (UDH), créée par François Cornileau.

Le syndicaliste agricole raconte : « Quand je quitte l’école, ce n’est pas par caprice. C’est par nécessité. La vie, parfois, vous arrache à vos désirs, avorte vos projets. Et contre la mauvaise fortune, il faut du cœur. J’en avais. Embauché comme maraîcher aux Vergers du Plan du Pont, j’ai, alors, mis les mains dans la terre, à Hyères, dans cette plaine fertile où l’homme dialogue avec les saisons, où l’on apprend vite que rien ne pousse sans amour ni labeur  ».

UN SERMENT

« À vingt ans, je crée ma première entreprise, dans les parcs et jardins. Puis en 2009, j’ai repris une exploitation horticole de 9 000 m², dont 6 500 m² de serres. Ce n’est pas un choix de carrière. C’est un serment. Celui de rester fidèle à cette terre, à ce métier, à ceux qui vivent de l’essentiel et nourrissent les autres, à Janine mon épouse depuis 43 ans, qui a toujours soutenu mes projets. Mais être agriculteur aujourd’hui, ce n’est plus seulement produire. C’est résister. Résister à l’abandon politique, à la dérégulation aveugle, aux traités iniques comme le Mercosur, qui sacrifient nos filières sur l’autel d’une mondialisation sans foi ni frontière. Ce que je défends, ce n’est pas la rente d’un métier, c’est la dignité d’un peuple. Celui qui se lève tôt pour que les autres mangent encore français, sans s’empoisonner. Ce que je défends, c’est votre santé, pas mon bilan ».
Il poursuit : « Aujourd’hui, je préside l’UNIPHOR, je siège à la MSA, à la SAFER, à Val’Hor. En 2020, j’ai fondé Allo Agri, pour mes collègues agriculteurs que la solitude ronge et que la pression pousse à bout. Puis, le Comité interministériel du mal-être agricole m’a ouvert ses portes. Chaque jour, ce sont les voix brisées d’agriculteurs en détresse qui résonnent en moi. Quand, en octobre 2024, Jean-Louis Masson m’a remis la médaille du Mérite agricole, il a parlé de « dévouement absolu et infatigable ». Ce n’est pas un hommage, c’est un rappel. Le combat continue. Car le sol s’épuise, l’eau manque, les marges s’effondrent. Mais la vraie violence, c’est celle du silence, et celui des politiques est inadmissible  ».

SERVIR HYÈRES

« Et, je me tiens prêt. Non pas pour un poste, mais pour un projet. Celui de servir Hyères. Sa beauté, son agriculture, son économie, ses quartiers. Avec l’Union des Hyérois, portée par François Cornileau, j’ai trouvé cette rare alchimie, c’est à dire un projet territorial sincère et ambitieux, et une vision politique aussi courageuse que pragmatique. Je m’engage pour une ville plus juste, plus vivante, plus protectrice. Une ville où la renaturation urbaine ne sera pas un slogan, mais une réalité face au dérèglement climatique. Une ville où les producteurs retrouveront une place dans l’économie, dans la culture, dans la vie. Où la biodiversité redeviendra un geste quotidien, pas une promesse oubliée. Et vous, électeurs, citoyens, consommateurs, vous avez un pouvoir immense : celui d’empêcher que le pays se disloque entre ceux qui produisent, et ceux qui profitent. Celui de choisir la vie contre la résignation. Celui d’agir pour votre avenir.
Moi, je me lève déjà. Comme toujours. Avec mes convictions et cette loyauté têtue caractéristique de ceux qui ont fait le choix de vivre pour la terre
 ».

Photo de Une Max Bauer (à droite) s’engage avec l’Union des Hyérois ©Philippe OLIVIER