Cap d'Ail : Du bio dans

Cap d’Ail : Du bio dans les assiettes des tout petits !

Depuis le 1er octobre, Cap d’Ail a étendu sa politique de restauration bio mise en place dans les cantines des écoles à la crèche multi-accueil du Docteur Lyons.
Une volonté forte du maire de la ville, Xavier Beck, engagé dans une politique éco-responsable destinée à promouvoir le bio et les filières agroalimentaires locales.

A Cap d’Ail, après les cantines scolaires, qui proposent depuis plusieurs années des menus bio, ce sont les tout petits qui peuvent désormais profiter des bienfaits gustatifs et nutritionnels des produits issus de l’agriculture biologique, dès cinq mois environ (âge auquel les premiers aliments solides sont introduits dans l’alimentation) à trois ans.

Depuis le 1er octobre, les fruits, les légumes, les oeufs et la plupart des laitages au menu sont donc 100% bio. Le marché public signé avec la société Naturdis, leader dans la distribution de produits bio dans les Alpes-Maritimes, permet ainsi à la crèche multi-accueil du Docteur Lyons de recevoir chaque semaine trente kilos de fruits et légumes bio.

Une alimentation plus saine et plus responsable

Voilà déjà dix ans que les enfants des écoles élémentaires et primaires de la commune de Cap d’Ail bénéficient chaque jour d’une restauration bio. L’équivalent de 300 couverts journaliers. « C’est une volonté forte du maire, Xavier Beck, et de Pascale Spagli, conseillère municipale déléguée à la Petite Enfance, de proposer aux plus jeunes des produits qui sont meilleurs pour la santé car plus riches en vitamines et nutriments », avance Christine Fontaine, responsable du service Petite Enfance de Cap d’Ail. Deux fois par semaine, la cantine de la crèche est livrée en produits bio, et la cuisinière concocte ensuite des menus faits maison pour une quarantaine d’enfants. En plus de favoriser les produits frais et de saison, cette initiative permet aussi de respecter les circuits les plus courts possibles entre les producteurs et les petits consommateurs pour un meilleur développement économique local.

« Sur le plan logistique, comme les arrivages varient selon la saison, cela nous oblige à repenser nos menus, à cuisiner différemment, explique Christine Fontaine. La seule difficulté que pose le bio en collectivité, c’est le conditionnement de certains produits en quantités trop importantes (fromages et produits laitiers par exemple…), ce qui n’est pas facile à gérer pour une petite structure telle qu’une crèche ». Pour y remédier, il faudrait que d’autres collectivités alentours se lancent dans l’aventure du bio pour mutualiser les livraisons et partager ainsi ces conditionnements XXL. Une initiative qui devrait peut-être faire des émules…

Photo de Une : Cantine Bio © Mairie de Cap d’Ail

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