Corinne Durbas : une (...)

Corinne Durbas : une serial créatrice de jeux

Il vient de se dérouler à Cannes la plus importante manifestation ludique francophone au sein du Palais des festivals et, visiblement, ce Festival international des Jeux est un rendez-vous incontournable. On a vu une foule de toutes générations happée pendant trois journées dans ce monde à part, sans voir le soleil, et s’en moquer totalement.

Il y a les joueurs, bien sûr, mais aussi les créateurs de jeux. Ils sont plusieurs centaines à offrir le plaisir de gagner et à donner le droit de perdre, ou de se perdre... Nous y avons rencontré dans l’espace dit "famille, enfants“ la Cannoise Corinne Durbas, l’une des rares créatrices dans un univers principalement masculin. Plasticienne forte en géométrie, elle a créé son jeu autour d’une idée toute simple, qui se décline en de nombreuses possibilités faisant intervenir à la fois créativité et mémoire. On y développe aussi son esprit mathématique à travers des formes géométriques colorées à manipuler. Tout a commencé par un mandala :"la première écriture spirituelle de l’humanité".. Elle en a fait un puzzle réversible qu’elle a dessiné d’après le modèle de l’homme de Vitruve imaginé par Léonard de Vinci. À partir de cette "base", on peut déjà effectuer 512 combinaisons différentes de puzzle. Son mandala se décline également en quatre jeux de plateaux, un jeu de cartes, neuf modèles de mandalas à colorier.

Tous les alphabets du Monde !

Avec ces petites cartes vivement colorées, on peut produire individuellement ou à plusieurs des tangrams, de nouvelles œuvres, des formes abstraites, des personnages, des animaux ou des alphabets, dont Corine propose les modèles dans un fascicule où elle rassemble tous les alphabets du monde.
Une manière ludique d’initier les plus jeunes à la géométrie, ou de rafraîchir la mémoire des anciens. Un fameux outil pédagogique en tous cas dans les mains des pédagogues, des psychologues, des animateurs en pédiatrie ou en gérontologie s’ils peuvent se l’approprier.
C’est là que le bât blesse : Corinne n’a pas encore trouvé d’éditeur.
L’appel est lancé...

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