Le Festival des jardins fleurit dans tout le département

Savez-vous qu’il existe, dans les Alpes-Maritimes, plus de quatre-vingts grands jardins publics ? À de rares exceptions, ils appartiennent aujourd’hui aux communes mais furent pour la plupart créés dans le courant du XIXème siècle, lorsque notre région a commencé à devenir une destination touristique. À l’époque, de riches propriétaires, souvent britanniques, qui avaient beaucoup voyagé, se sont appliqués à reconstituer autour de leurs somptueuses villas de vrais morceaux d’Eden parsemés de plantes rares et exotiques.

Dans 30 villes et villages

Alors que le printemps frappe à la porte – vous avez remarqué que les narcisses et iris éclatent dans les parterres et que les fruitiers sont déjà en fleurs ? – le Conseil départemental a décidé de mettre en valeur ce patrimoine végétal exceptionnel que nous avons reçu en héritage. En organisant le 1er « Festival des jardins » qui se déroulera pendant tout le mois d’avril dans une trentaine de villes et villages, ainsi qu’en principauté de Monaco et chez nos voisins ligures de San Remo et d’Imperia.
Albert 1er à Nice, pinède Gould à Juan-les-Pins, Villa Rothschild à Cannes, jardin de Bioves à Menton, Clavecin à Grasse… Le climat méditerranéen, la proximité de la mer et de la montagne, le soleil et l’eau toujours abondants ont fait de la Côte d’Azur un pays béni des Dieux pour toutes ces plantes qui ravissent à la fois l’œil et le nez.
Le Festival les mettra bien sûr en valeur, mais pas seulement : en dix lieux différents, sur 200 mètres carrés, des "jardins éphémères" seront aménagés par des architectes paysagistes venus de toute la France. Leurs constructions, fruits d’une imagination fertile, ne manquera pas de surprendre les visiteurs par leur originalité.

Jouer, découvrir, s’émerveiller...

Il y aura aussi pendant tout ce mois de nombreuses animations (visites guidées, trocs de plantes, atelier de taille ou de repiquage, dégustations, jeux pour les enfants…).
De quoi donner l’envie de (re)découvrir ces jardins extraordinaires où, comme le chantait le poète, "il y a des canards qui parlent anglais" et parait-il des statues qui "la nuit venue s’en vont danser sur le gazon".