Nice Jazz Festival : (...)

Nice Jazz Festival : une 2ème soirée All That Jazz !

L’interminable file d’attente à l’ouverture de cette 2ème soirée témoigne de l’engouement pour cette renaissance du festival au cœur de la ville. Voilà un déménagement bien réussi !

Gregory Porter © Thierry Sananes

La musique électrique du norvégien Bernofht a soufflé un brin de fraîcheur sur la scène Masséna avec ses accords au clavier et sa maestria de la pédale Sampler sur lesquels il vient poser sa voix. Pari relevé pour celui qui avoue, en coulisse, avoir du travailler encore et encore pour maîtriser toute cette technique instrumentale car il se trouvait « plutôt mauvais à ses débuts ». Deux autres voix de poids vont lui succéder : tout d’abord un Gregory Porter à la voix chaude et prenante. Tout en douceur, celui qui revendique des influences de Marvin Gaye et de Nat King Cole a transporté son public dans une atmosphère intimiste. Puis vient la belge Selah Sue qui avec ses titres comme « Mummy » et « Raggamuffin » va séduire les festivaliers engourdis par la chaleur, certains ne résistant plus à l’envie de danser au rythme de sa voix suave et funky !

Selah Sue © Thierry Sananes

Les « puristes » ne sont pas en reste avec la programmation côté Théâtre de Verdure. Une mention toute spéciale à l’azuréen Jean-Marc Jafet et son quartet avec Yoann Serra à la batterie, JP Como au piano et le talentueux Emmanuel Cissi au saxophone ! On est heureux de retrouver des « locaux » sur la scène du Festival ! Le trio Bad Plus et son invité Joshua Redman ont, quant à eux, offert aux spectateurs un jazz revisité avec des influences pop et rock, voire même quelques arrangements expérimentaux ! Joshua Redman avoue apprécier le public français qui est sensible à son « jazz inventif ».
Pour finir, Herbie Hancock a fait jazzer le Théâtre de Verdure et a transmis par ses mélodies son message de paix. Chapeaux bas, Monsieur l’« ambassadeur de bonne volonté » de l’UNESCO !

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