Nice : Opéra La Traviata

Nice : Opéra La Traviata de Giuseppe Verdi en direct dans les Cinémas Gaumont Pathé

Samedi 14 avril à 18h55, les cinémas Gaumont et Pathé proposent une grande soirée d’opéra à leurs spectateurs. Depuis leurs salles de cinéma (Masséna et Lingostière pour les niçois), ils pourront découvrir La Traviata de Giuseppe Verdi, au même moment que le public new yorkais du Metropolitan Opera de New York.

Confortablement installés dans leurs sièges, les spectateurs auront le privilège de découvrir ce chef-d’œuvre de Verdi dans une production prestigieuse de Willy Decker. Déjà présenté au Met par ce même metteur en scène, le spectacle jouit d’une nouvelle distribution grandiose. Pour la première fois au Metropolitan Opera de New York, Natalie Dessay incarnera la fragile et bouleversante Violetta. Rôle incontournable pour toute interprète dramatique soucieuse d’imposer en plus de sa vocalità un jeu dramatique intense et tragique, la brillante soprano ne manquera pas de transporter le public vers des sommets de théâtre et d’émotion. A ses côtés, le ténor Matthew Polenzani donnera sa voix à Alfredo et le baryton Dmitri Hvorostovsky interprètera Germont. A la baguette, le chef d’orchestre Fabio Luisi sera l’invité du Metropolitan Opera de New York.

Ouvrage sombre et sacrificiel emprunt d’un certain mysticisme amoureux, La Traviata est un huis clos à trois entre Violetta, Alfredo et Germont, le père de ce dernier. Au moment de mourir, Violetta, courtisane parisienne, suscite un pur amour, celui d’Alfredo. Touchée par son innocence et sa pureté, la courtisane se laisse séduire, s’éveillant peu à peu à cette idylle sincère. Mais sous la pression sociale, incarnée par le père du jeune homme, la femme renonce au désir naissant afin de ne pas ternir l’honneur de la famille de son jeune amant.

Comédie de mœurs, intimiste, presque étouffante, cet opéra romantique italien, créé à la Fenice de Venise le 6 mars 1853, connut un échec retentissant, a contrario de son succès actuel. Inspiré de l’œuvre de Dumas Fils, La Dame aux Camélias, l’histoire est tirée d’un fait divers, celui de Marie Duplessis, l’une des courtisanes les plus célèbres du Paris des années 1820, morte à 24 ans. L’écrivain fut l’un de ses admirateurs et lui dédia son roman et une pièce de théâtre. Adaptée par Verdi, l’oeuvre est devenue La Traviata (la dévoyée) à l’opéra et Violetta Valery, son héroïne.

Dernier opéra projeté en direct du Metropolitan Opera de New York, la Saison Lyrique continuera néanmoins de faire rêver les spectateurs des cinémas Gaumont et Pathé jusqu’au 24 juin 2012. En effet, ballets de l’Opéra de Paris et les Ballets du Bolshoï, projetés aussi en direct, n’ont pas fini de les éblouir. Ainsi, dimanche 29 avril à 17h, Le Clair Ruisseau, ballet de Dmitri Chostakovitch, sera diffusé en direct, depuis le Théâtre Bolshoï et le mardi 15 mai à 19h30, Roméo et Juliette de Berlioz sera présenté en direct de l’Opéra Bastille. Enfin, avant de clôturer la Saison du Met avec La Traviata, le public des cinémas pourra découvrir le 7 avril prochain le célèbre opéra de Jules Massenet : Manon.

Quand la magie de l’art lyrique se mêle à celle du cinéma, cela donne un moment artistique de haut vol.

Informations et réservation sur www.cinemasgaumontpathe.com

Visuel : © Ken Howard

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