Une nouvelle étape franchi

Une nouvelle étape franchie pour la candidature UNESCO les Alpes de la Méditerranée

Du jeudi 13 au vendredi 21 septembre 2018, les 8 sites qui constituent un Bien Naturel, ont été visités par des experts de l’UICN, dans le cadre de la candidature des « Alpes de la Méditerranée ». Cette candidature vise une inscription au Patrimoine Mondial de l’UNESCO au titre des aspects uniques et remarquables dans les domaines géologique et de la tectonique des plaques. Deux experts dont un géologue et un naturaliste ont arpenté ces 8 territoires durant 9 jours.

Les Alpes de la Méditerranée soigneusement analysées

Les Parcs du Mercantour et Alpi Marittime, les parcs Marguareis et de Ligurie, les Natura 2000 transfrontalières de la Communauté d’agglomération de la Riviera Française, la Réserve Naturelle Régionale de Daluis, le Parc départemental de la Grande Corniche, la pointe des Douaniers à Cap d’ail avec le site marin au large du Cap Ferrat et du Cap Martin, la faille de Peille-Peillon : tous ces lieux emblématiques du territoire des Alpes de la Méditerranée ont été passés au peigne fin par les experts. Ces derniers ont pu reconnaître la richesse et la naturalité de ces sites et surtout apprécier la valeur universelle exceptionnelle basée sur une géologie unique au monde.
Afin d’apporter leur connaissance du terrain et de faciliter le déroulement des visites, les éminents géologues des Universités de Nice Sophia-Antipolis, Milan, Turin et l’Observatoire océanologique de Villefranche-sur-Mer ainsi que tous les partenaires institutionnels transfrontaliers du projet ont accompagné les experts tout au long de leur cheminement dans ces sites exceptionnels naturels.

Plus que neuf mois avant la décision finale

A l’issue de cette évaluation, une réponse définitive sera donnée au cours de la 43ème cession du Comité du Patrimoine Mondial qui se tiendra à Bakou, Azerbaïdjan, du 30 juin au 10 juillet 2019.
En attendant le verdict final, plusieurs étapes sont encore à franchir en matière de finalisation de périmètre ou de gestion de ce bien transfrontalier qui associe à la fois et de manière originale, un territoire terrestre et marin, bénéficiant d’atouts géologiques majeurs de grande valeur. Rappelons que le territoire marin occupe 40% de la superficie totale du projet.
Pour Charles Ange Ginésy : « La conservation de notre patrimoine territorial est une priorité pour le Département des Alpes-Maritimes. Depuis le lancement du GREEN Deal, nous aspirons au développement d’une économie plus verte comme l’éco-tourisme, d’une visibilité plus grande des atouts géologiques et écologiques pour préserver davantage notre territoire et le mettre en valeur au niveau international. Cette candidature, fruit d’un travail collectif et d’une collaboration transfrontalière exemplaire entre les acteurs italiens monégasques et français, s’inscrit dans cette démarche et en tant que Président du Département, je la soutiens pleinement. Il est de notre devoir de défendre les valeurs universelles que cette candidature véhicule. »

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