A La Londe-les-Maures,

A La Londe-les-Maures, au cœur de la ville, le Jardin des Oliviers

Le programme, mis en place en Méditerranée Portes des Maures, proposait une visite du Jardin des Oliviers, dont l’histoire est peut-être liée à Marie de Magdala, ou Marie Madeleine, appelée aussi Marie la Magdaléenne dans les Évangiles.

Disciple de Jésus, elle a suivi le Christ jusqu’à ses derniers jours, assistant à sa Résurrection puis donnant naissance à une importante figure du christianisme. Ainsi, à Saint Maximin, on découvre la belle basilique Sainte Marie-Madeleine, troisième tombeau de la chrétienté pour sa crypte abritant les reliques de Marie-Madeleine.

SUR LA ROUTE DE MARIE MADELEINE

« Et, La Londe-les-Maures aurait pu être sur la route de Marie Madeleine avant son arrivée à Saint-Maximin, ce qui donnerait une explication plausible à la dénomination du Jardin des Oliviers », suggère François de Canson, le maire de la ville.

Une hypothèse qui mérite certainement des recherches historiques complémentaires.

Le premier magistrat poursuit : « Ce jardin est ouvert à tous, toute l’année, et l’accès est gratuit. Entièrement rénové, doté de plantations plus variées, mieux équipé (cheminements, jeux pour enfants, espace pour les concerts du kiosque à musique, fontaine, mobilier urbain neuf...), le Jardin des Oliviers est un espace naturel agréable très apprécié des familles qui y trouvent calme et sérénité ».

A l’occasion de la Journée du Patrimoine de Pays et des Moulins, l’Office Intercommunal de Tourisme a donc proposé une flânerie oléicole au Jardin des Oliviers, les 26 et 27 juin.

DEAMBULER ENTRE LES OLIVIERS

« Pour les visiteurs et amateurs d’histoire, c’était aussi une occasion de déambuler entre des oliviers plusieurs fois centenaires, des vestiges d’huileries antiques oubliés et autour d’un moulin à huile du XVIIIème siècle, récemment restauré. Panneaux explicatifs et documentations guidaient la découverte de ce patrimoine et d’un savoir-faire entretenu par nos oléiculteurs locaux. Ainsi, deux pupitres d’interprétation, des vestiges archéologiques de pressoir et du moulin à huile, ont été installés. Cette mise en valeur permet de sensibiliser le public à l’intérêt et à la protection de ce patrimoine, et d’apporter un intérêt supplémentaire à la découverte de cette ancienne oliveraie 4 à 5 fois centenaires », conclut Nathalie Leydier, chargée du patrimoine.

Gilles CARVOYEUR.

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