Campus Sud des Métiers :

Campus Sud des Métiers : Un lieu de formation et de solutions

Inauguré vendredi 9 septembre, le CSM, installé au cœur du quartier de Nice Méridia, propose 95 formations en alternance et peut bâtir en quelques mois des programmes sur-mesure.

«  Les solutions pour trouver du personnel sont dans le fait de former plus vite et mieux  ». La formule est du chef Thierry Marx, qui depuis longtemps croit en l’apprentissage. Encore plus aujourd’hui alors que presque tous les secteurs professionnels peinent à recruter. Pour le chef étoilé, « la montée en compétences se fait ensuite en situation dans une entreprise  ».

Fondateur il y a 10 ans de Cuisine, mode d’emploi(s), formation aux métiers de la restauration, il s’exprimait lors de l’inauguration du Campus en présence de nombreuses personnalités, dont le président de la Région Sud Renaud Muselier, le président de la Métropole Nice Côte d’Azur et maire de Nice Christian Estrosi, le président du Département des Alpes-Maritimes Charles Ange Ginésy et Jean-Pierre Savarino, président de la Chambre de commerce et d’Industrie Nice Côte d’Azur, premier investisseur du projet et co-maître d’ouvrage.
Le point de départ « remonte à beaucoup d’années en arrière. La création de l’Eco-Vallée a été déterminante dans la démarche  », se souvient Jean-Pierre Savarino. « Ce projet n’a pu se réaliser que grâce à la participation de tous. L’investissement était indispensable sur ce territoire. Délais tenus, qualité tenue et budget tenu », s’est-il félicité.

Près de 2 000 jeunes sont attendus sur le Campus Sud des métiers. ©S.G

Le Campus a coûté 84 millions d’euros. Il a été financé par la CCI Nice Côte d’Azur (à hauteur de 28,2 millions d’euros), la Région Sud (24,6 millions), France 2030 (15,3 millions), Habitat 06 (8,2 millions), la Métropole NCA (3,8 millions), le Département des Alpes-Maritimes (3 millions), le Ville de Nice (800 000 euros) et l’État (100 000 euros pour le financement du logement social).

« Un engagement »

L’atout principal du campus « c’est son côté pluridisciplinaire, qui permet de répondre aux entreprises, qui nous font remonter leurs besoins. L’autre avantage, c’est la réactivité pour mettre en place une formation en deux à trois mois », a souligné Jean-Pierre Savarino. «  C’est bien la philosophie de la Chambre de commerce et d’industrie sur ce campus, de se dire, à un moment donné, qu’il y a un besoin d’emploi et pour lequel dans le territoire il n’y a pas de solutions. On peut faire la construction d’un programme sur-mesure », a abondé le directeur du CSM Vincent Demas. «  L’exemple le plus récent c’est le secteur du cycle, qui a beaucoup explosé avec le développement de l’usage des vélos à assistance électrique. On a fait une étude l’année dernière qui a révélé qu’il y avait des besoins importants dans les boutiques, qui ont cette double activité de vente et de maintenance. Et en six mois on a monté la formation », a-t-il détaillé. Il a par ailleurs souligné que ce campus était aussi « un engagement qu’on se devait de prendre par rapport aux jeunes qui sont en apprentissage et qui sont généralement dans des locaux ou des établissements vieillissants. On offre au travers de ce campus un espace de formation aux apprentis qui est de toute nouvelle génération ».

Le CSM est aussi, selon les mots de Charles Ange Ginésy un «  ballon d’oxygène  » pour le logement étudiant, avec 100 studios meublés et équipés.

Photo de Une : les parties prenantes du projet réunies le jour de l’inauguration officielle ©S.G

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