Immobilier : le marché

Immobilier : le marché de la revente décolle sur la côte d’azur

Hausse des volumes de ventes de l’ordre de 11%, baisse des délais d’écoulement. Le marché de la revente a retrouvé des couleurs sur les Alpes-Maritimes, mais il ne s’est pas accompagné d’une hausse des prix au mètre carré, ou alors elle est restée assez marginale. Tel est le constat dressé par les professionnels de la FNAIM pour ce troisième trimestre 2016.

"Nous avons vu arriver dans nos agences beaucoup de primo-accédants" commente le président Frédéric Pelou. Lesquels bénécifient à plein des mesures gouvernementales comme le nouveau prêt à taux zéro qui leur permet de s’intéresser à l’ancien, par définition moins cher que le neuf.

Sur Nice, le mètre carré s’est négocié en moyenne à 4 271€ (4 123€ pour la période comparable en 2015) avec un peu plus de quatre mois de délai d’écoulement. Sur Cannes, c’est 4 780€ le mètre carré (4 632€ en 2015), Antibes 4 423€ (4 223€) et Menton 4 531€ (4 308€). C’est dans la cité des citrons que le délai d’écoulement est le plus court avec 81 jours.
"Sur les autres secteurs que Nice, nous avons retrouvé la clientèle des investisseurs locatifs car, avec les taux de rendement très bas des placements, la pierre reste une valeur refuge sûre et prisée" a précisé le président de la FNAIM. "En dix ans, la baisse des taux d’intérêt des crédits permet d’acheter pour la même somme une surface supérieure de 30%".
Enfin, l’attentat du 14 juillet n’a pas eu d’effet perceptible sur l’attrait de la Côte d’Azur.

Logement étudiant : intéressant

550€ par mois, c’est le prix moyen, hors charges, payé pour un studio meublé sur Nice. Le bail est généralement de neuf mois, entre septembre à mai ou juin, ce qui permet aussi de "faire" du locatif estival à la condition que le bien soit bien situé (en d’autres termes : pas trop loin de la mer). Pour la FNAIM, c’est un "investissement sûr", sans impayés.
Ces dernières années, les demandes de grands appartements (F3, F4) ont explosé pour répondre aux besoins de colocation exprimés par les étudiants. Sans doute l’effet du film L’Auberge espagnole...

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