Gros coup de chaud (...)

Gros coup de chaud sur le Nice jazz Festival !

Les soirées sont particulièrement « caliente » sur la place Masséna et au Théâtre de verdure, et pas seulement en raison de la météo !

Après Ibrahim Maalouf, Emile Parisien et Christian McBride en ouverture, le festival s’est poursuivi sur le même tempo avec Clara Luciani et Fatoumata Diawara, les deux reines d’un soir d’été, avec l’énergie funky de ces diables de Canadiens de « The Brooks », avec la classe folle de ce gamin de Kenny Barron, neuf Grammy Awards au compteur, dont l’âge approche celui du nombre des touches de son piano.

Les spectateurs sont ravis de retrouver le NJF ! ©JMC

Bien sûr, Avishaï Cohen a ravi son public comme à chacun de ses passages sur la Côte, se présentant en trio avec son pianiste complice de toujours et une jeune drumeuse séduisante et à l’énergie aussi incandescente que sa chevelure. Il a attendu la fin de son set pour chanter, en hébreu et en anglais. La grande classe. N’oublions pas dans cet hommage Sami Thiebault, qui a évoqué de son sax une autre vision de l’humanité, à la fois exotique et plus fraternelle.

Ce soir, rendez-vous avec d’autres dames de cœur : cette chère Mélody Gardot, H.E.R, et Céleste dont la coiffure de sophisticated lady ne saurait cacher une voix proche de celle de la regrettée Amy Winehouse, et Lous (and the yakouza) que l’on est impatients de découvrir. Mais aussi de jeunes pianistes déjà très confirmés, avec le franco-arménien Yessaï Karapetian et son « collègue » américain Gerard Clayton, signé chez Blue Note.

Demain, en clôture, du très lourd, avec Iggy Pop, Marcus Miller, Yun Sun Nah. Anything else ?

Sami Thiebault, un jazz coloré et humaniste. ©JMC

Photo de Une : Avishaï Cohen : la grande classe. ©JMC

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